1. Camp naturiste - défense d'entrer (1)


    Datte: 07/07/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: sud-est, Source: Xstory

    ... d’inconvénient à ce que je les montre.
    
    — Et vous n’avez jamais été tentée de montrer le bas ? dit Anna.
    
    J’ai repris une gorgée d’eau avant de répondre :
    
    — Pas vraiment.
    
    — Vous êtes pudique, dit-elle en souriant.
    
    — Je ne sais pas. Non, je ne pense pas.
    
    Elle souriait toujours.
    
    Le bruit des tronçonneuses s’éloignait un peu. De temps en temps, l’une se taisait, puis redémarrait.
    
    — Ça vous dirait qu’on y aille ensemble ? dit Anna.
    
    — Où ça ?
    
    — Sur la plage nudiste dont je vous parle. Elle est publique. Demain, c’est mon jour de repos. Je vous y emmène, si vous voulez.
    
    J’ai tardé à réagir. J’étais surprise par la tournure de la conversation.
    
    J’ai repris une gorgée d’eau et dis :
    
    — Je ne sais pas. On ne se connaît pas...
    
    — C’est vrai, dit Anna en s’accroupissant pour se retrouver à peu près à ma hauteur. Je vais toujours trop vite, on me le répète depuis que je suis toute petite. Je suis impulsive, et vous savez quoi ?
    
    J’ai fait non de la tête et elle a dit :
    
    — J’ai envie de me mettre toute nue devant vous. Là, tout de suite, dans ce fourgon. Claquez des doigts et je me déshabille.
    
    Ma glotte est montée, puis descendue. On se regardait et je me répétais les mots que cette inconnue venait de me dire. Je n’en revenais pas.
    
    Puis elle posa une main sur mon genou en disant :
    
    — Excusez-moi.
    
    — Il n’y a pas de quoi, dis-je aussitôt.
    
    Elle se remit à sourire, puis sa main montant légèrement le long de ma cuisse. Elle rebroussa ...
    ... chemin à la moitié, puis remonta un peu plus haut. Anna me regardait, mais je suivais sa main des yeux, sans bouger.
    
    Je me suis mise à mouiller.
    
    La main revint vers mon genou, puis remonta lentement, et cette fois-ci elle se risqua jusqu’au bord de mon bikini, là où les poils que j’avais épilés irritaient sensiblement ma peau.
    
    Un doigt se mit à longer le tissu, puis Anna me dit :
    
    — On peut aussi sortir du fourgon pour aller dans la forêt, si tu préfères. Mes collègues ne s’en rendront même pas compte. On ne s’attardera pas, c’est tout. On fait l’amour très vite et on prendra notre temps demain. Tu veux ? Il y a des dunes et des coins tranquilles derrière la plage nudiste.
    
    Je ne lui ai pas répondu. Je regardais toujours sa main, son doigt qui suivaient délicatement l’élastique de mon bikini.
    
    Puis j’ai posé ma main sur la sienne, pour l’inciter à appuyer un peu. Pour ramener ensuite son doigt vers la jonction de mes cuisses.
    
    Ensuite, j’ai ôté mon tee-shirt.
    
    Puis elle s’est mise debout et elle a défait son short en jean. Dessous, elle n’avait rien. Elle a fait glisser le short le long de ses cuisses, puis de ses jambes. Son pubis était lisse comme un galet. J’ai approché mon visage et, pour la première fois de ma vie, j’ai fait glisser ma langue sur le pubis d’une femme. Et sur le bord d’une lèvre, ensuite.
    
    Elle m’a retourné cette délicatesse sans tarder, après que j’eus enlevé mon bikini et écarté mes jambes. Elle venait elle aussi de se débarrasser de son ...
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