1. L'éveil d'Aurore


    Datte: 20/08/2018, Catégories: fh, ff, fhh, extracon, cocus, inconnu, nympho, bain, Oral double, merveilleu, sorcelleri, contes, couple, extraconj, Auteur: Bicocu, Source: Revebebe

    ... ses qualités d’amant si souvent vantées par ses femmes de chambre. Louis, quant à lui, était un jeune homme d’une grande beauté. Il n’était pas très grand et avait des traits fins. À tout juste dix-huit ans, il avait conservé, par son visage imberbe, des traits d’adolescent. Il était très savant et maniait la plume avec toute la sensibilité de son être. Elle l’avait pris à son service un jour où, s’étant présenté à elle, il lui offrit un poème de sa composition. La reine en fut très touchée et émue. Le jeune homme lui promit qu’il serait son fidèle et dévoué serviteur.« Peut-être le moment est-il venu de le mettre à l’épreuve… » se dit-elle.
    
    C’est donc dans cet équipage que la reine Aurore quitta le château en milieu de matinée. Partout sur son passage, les gens accouraient pour la saluer et lui donner des marques d’affection auxquelles elle répondait de bonne grâce. À midi, ils firent halte dans une petite auberge et eurent la visite de tous les gens du hameau. La reine s’entretenait avec chacun, en toute simplicité, comme elle aurait agi avec des amis ou des proches. Elle écoutait leurs problèmes et donnait des conseils autant qu’elle le pouvait. Louis la secondait patiemment, consignant toutes les doléances dans un registre. L’arrêt fut donc un peu plus long que prévu, et surtout beaucoup moins reposant. Ils reprirent leur chemin sous un lourd soleil de début d’après-midi. Montures et cavaliers étaient accablés de chaleur. Aussi, quand ils croisèrent une rivière, la ...
    ... reine exigea de s’écarter de la route pour trouver un endroit tranquille et éloigné des regards afin de se baigner. Comme le ruisseau pénétrait en sous-bois, ils trouvèrent ce que la reine cherchait : une clairière abritée avec une eau vive et fraîche pour s’y délasser. Ils descendirent de cheval et la reine aussitôt se défit de sa robe et apparut dans sa complète nudité aux yeux des hommes qui l’accompagnaient. Alors qu’ils allaient détourner leurs regards, elle leur dit :
    
    — Resterez-vous habillés devant votre reine dénudée ? Ôtez ces chausses et pourpoints, que moi aussi je puisse vous admirer ! Et venez avec moi profiter de la fraîcheur de cette onde…
    — C’est que, ma reine, je ne puis…
    — Tatata, Hubert ; si j’étais ma femme de chambre, vous ne feriez pas tant de simagrées ! Et regardez-moi tous les deux. Suis-je laide à ce point pour que vous me tourniez le dos ?
    — Oh non, ma reine, nulle femme n’égale votre beauté en ce royaume !
    — C’est très flatteur, mais très injuste à l’égard des autres femmes du royaume. Tournez-vous et regardez-moi.
    
    Les deux hommes obéirent et, comme elle insistait, il se dévêtirent. Ils étaient gênés et leur sexe s’en trouvait très ramolli. La reine sourit et se dit que cela ne durerait peut-être pas. Ils entrèrent dans l’eau et la reine entreprit assez vite de les éclabousser et de les provoquer. Quelques minutes après, ils jouaient comme des amis. Hubert et Louis avaient apparemment oublié les convenances et l’étiquette. La reine aimait ...
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