L'amant
Datte: 03/07/2022,
Catégories:
ff,
fplusag,
cocus,
nympho,
dispute,
Oral
policier,
Auteur: Laetitia, Source: Revebebe
... événements de la matinée, des échanges avec le voisinage, le médecin légiste et avec les scientifiques. La commissaire l’écoutait attentivement.
— Donc mon enquêtrice est passée au magasin de fleurs. La fleuriste a bien entendu vendu plusieurs bouquets de roses rouges dernièrement. Elle ne se souvenait plus trop à qui et quand. Leila, c’est mon enquêtrice, a demandé une photo de Dalmasso aux collègues restés à la SR, qui lui ont envoyé par mail. Elle l’a montré à la fleuriste, qui a reconnu Dalmasso. Il est passé au magasin. Ça ne devrait pas poser de problème de le vérifier et d’avoir la certitude sur son achat ainsi que la date et l’heure, en vérifiant ultérieurement dans la comptabilité de la boutique et avec la banque de Dalmasso.
— Bien lieutenant, dit Karine Jehanno, je vois que vous n’avez pas perdu de temps.
— Reste à interroger Dalmasso. Il est à la SR. Il attend dans une salle d’interrogatoire. Il va être à point.
— Je vous laisse faire, lieutenant. Vous l’interrogerez seule, je reste en retrait derrière la glace sans tain.
— Comme vous voulez, commissaire. On y va ?
Karine Jehanno se leva du fauteuil, et se dirigea vers la sortie :
— À plus tard, capitaine. Je crois qu’avec Angélique, nous allons faire du bon travail et avancer vite.
Angélique s’est écartée pour la laisser passer, arrivée à la porte du bureau. Le sourire de remerciement que lui servit Karine la fit fondre littéralement. Ce sourire qui semblait franc, comme son nez un peu long, la ...
... rendait plus proche de vous. Il creusait de petites rides de chaque côté de sa bouche et la rendait encore plus charmante, si c’était possible :
Non, pas charmante, charmeuse plutôt. Ne te laisse pas impressionner par cette femme. Elle est belle, le sait et en joue. Elle prend le dessus sur toi. C’est ton enquête. Réagis, ma vieille. Professionnelle, jusqu’au bout des ongles…
— Vous en pensez quoi lieutenant ? lui demanda Karine, une fois dans le couloir.
— Eh bien, commissaire…
— Appelez-moi Karine. Si on doit travailler, ça sera plus simple.
— D’accord Karine. J’en pense que soit Dalmasso est un crétin, soit ça ne colle pas du tout.
— Oui, c’est bizarre. Sa femme se fait assassiner dans leur appartement. Il ne déclare pas le meurtre, il continue à travailler comme si de rien n’était, alors qu’il sait qu’on va découvrir rapidement le corps. En plus il achète, a priori, les fleurs qu’on retrouve sur le lieu du crime. C’est incohérent ! Ou bien, comme vous dites, c’est un parfait imbécile.
— On va voir ça rapidement…
Angélique s’installa en face de Dalmasso dans la salle d’interrogatoire. Dans son dos, Karine prit place dans la petite pièce adjacente, derrière la vitre sans tain, comme prévu :
— Ah enfin ! On s’occupe de moi ! Vous allez peut-être m’expliquer ce que je fais là ? Vos sbires n’ont rien voulu me dire… Je sais bien que les gendarmes sont tatillons, mais vous imaginez l’effet sur mes collègues ! Deux pandores qui m’embarquent en plein boulot !
— On ...