L'amant
Datte: 03/07/2022,
Catégories:
ff,
fplusag,
cocus,
nympho,
dispute,
Oral
policier,
Auteur: Laetitia, Source: Revebebe
... préviens. Ça peut m’être utile. J’interroge un suspect tout à l’heure.
— Déjà ? On peut dire que tu ne lambines pas, Lieute !
— Le mari !
— Le mari ? Elle est mariée ? Elle est morte depuis une semaine dans son bain et le mari ne s’est pas manifesté !
— C’est là qu’est l’os ! Ou pas. On va voir ça…
De retour de son enquête de voisinage, Leila passe la tête à la porte et fit une grimace :
— Pas joli-joli ! Bon lieutenant, j’ai fait tout l’immeuble. Rien de particulier à signaler. C’est la voisine d’à côté qui a appelé les pompiers à cause de l’odeur.
Un couple sans histoire, le mari, elle ne sait pas où il est. Ils travaillent tous les deux dans la journée en principe. Les autres voisins n’ont rien à nous apprendre non plus.
Ils n’ont rien vu aux alentours du jour du meurtre, pas d’inconnu aperçu dans l’immeuble. Les accès sont bien sécurisés, interphone, deux codes successifs, peu probable qu’un rôdeur ait pu pénétrer facilement, selon eux. C’est ce qu’ils disent en tout cas.
— OK, Leila, bon on va rentrer à la SR, voir si le mari a été livré… Tu me déposes et tu fonces chez « Irène Fleurs », voir si quelqu’un se souvient d’un achat de six roses, il y a une semaine à peu près… Ce n’est pas gagné, mais il faut vérifier.
— D’accord lieutenant, je vous dépose et j’y vais.
De retour à la SR, Angélique interpelle Duchemin, le planton :
— Les collègues sont revenus avec mon suspect ?
— Oui oui, lieutenant, ils sont là, mais le capitaine veut vous voir. ...
... Il a dit aussitôt qu’elle rentre.
— OK OK, Duchemin, j’y vais ventre à terre…
Comme le matin à son arrivée, elle prit l’escalier jusqu’au bureau du capitaine Blanchard :
— Entrez ! Ah lieutenant, c’est vous… Je vous présente le commissaire Jehanno de l’IGPN, avec qui vous allez travailler sur l’affaire Dalmasso.
Une femme ! Pour Angélique, commissaire à l’IGPN, rime avec homme et c’est une femme qui est assise dans le fauteuil devant le bureau de Blanchard. Elle se retourne tout en disant :
— Enchantée, lieutenant, Karine Jehanno…
Avez-vous déjà eu ce sentiment, cette impression ? Au premier abord, une femme peut sembler quelconque, puis elle révèle sa vraie beauté, d’un seul geste, ou d’un seul mouvement, seulement en se tournant à moitié vers vous.
Dans un premier temps, Karine Jehanno apparaissait à Angélique de trois quarts arrière. Elle voyait surtout ses cheveux noirs de jais et raides, tombant sur ses épaules. Le peu de son visage qu’elle pouvait voir, lui semblait quelconque.
Puis la commissaire s’est tournée vers elle pour se présenter.
Elle était finalement d’une beauté stupéfiante, mais qui n’apparaissait pas immédiatement. Il est certain que dans un premier temps, on pouvait la trouver fade, au point même d’à peine la regarder : grossière erreur.
C’était comme si elle avait la faculté de dissimuler son visage splendide et ses formes superbes en fonction de la position qu’elle prenait et de ce qu’elle voulait montrer d’elle. Elle pouvait ...