1. Le projet artistique (28)


    Datte: 30/06/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... refuse ? Qu’est-ce que vous allez faire ? leur lança-t-il."
    
    "On va se rhabiller tout de suite, tonna Amandine."
    
    "Et on va rester habillées pour vous un long moment, rajouta Liz."
    
    "Et c’est quoi un long moment ? s’inquiéta Esteban."
    
    "Jusqu’aux prochaines vacances, trancha Carine."
    
    J’étais outré par de telles menaces. Un grondement se fit sentir de la part des garçons. Paul essaya de ramener un peu de sérénité :
    
    "Bon, les garçons, vous pouvez peut-être être honnêtes avec vous-mêmes si vous avez effectivement aimé ça."
    
    Mais Elisa l’entendit, bien qu’il nous ait parlé à voix basse.
    
    "Et tant qu’à faire, Paul, tu pourrais aussi être honnête avec toi-même. Toi aussi tu as pu apprécier ce genre de choses !"
    
    "Hein ? Quoi ?"
    
    Il était passé de sa voix grave et chaude à une voix de castra presque.
    
    "Non, mais c’est quoi ces manières ! Va falloir arrêter l’inquisition là, mesdames."
    
    "Allez, avoue-le à toi même ! Avouez-le vous ! nous invectiva-t-elle."
    
    Olivier qui avait été le plus prêt à faire des révélations était maintenant aussi choqué que nous par leur façon de faire.
    
    "Bon, alors, ce qu’on va faire c’est très simple les poufs ! C’est nous qui allons nous rhabiller et basta !"
    
    "Eh pas d’insultes ! Crétin ! lui cracha ...
    ... Sylvie."
    
    "Allez les mecs, on s’habille ! nous dit Germain."
    
    "Ah non. C’est nous qui nous rhabillons ! protesta Marie. Et puis où vous avez foutu nos affaires ?"
    
    "Là où est votre place ! Dans la buanderie ! gronda Paul."
    
    "Non mais on n’est pas des boniches ! s’empourpra Amandine. Allez venez on se rhabille !"
    
    Chaque groupe partit s’habiller tout en défiant l’autre du regard. L’atmosphère était électrique. Quand nous revînmes dans le séjour, la tension n’était pas retombée. Chacun effectua du rangement ou du nettoyage sans dire un mot. Nous déjeunâmes rapidement dans un silence de mort. Il n’était évidemment plus question de profiter de la piscine. Sans avoir à trop se parler, nous partîmes tous rapidement de chez Marie. En sortant avec Olivier et Germain, je vis Paul et Elisa dans leur voiture, il ne se parlaient pas, elle avait même ostensiblement tourné la tête de côté. Ils étaient bien obligés de rentrer ensemble et de se retrouver en tête-à-tête chez eux. Les filles sortirent dans la rue juste à ce moment-là. Elles partirent dans l’autre sens alors que le chemin le plus court était le même que nous avions commencé à emprunter. Les jumeaux arrivèrent enfin, ils nous dirent qu’ils avaient eu du mal à remettre la main sur les vidéos. Ils partirent de notre côté. 
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