1. Bruxelles et les projets européens


    Datte: 29/06/2022, Catégories: fh, hplusag, couple, extracon, cadeau, Collègues / Travail sexshop, hotel, voyage, douche, amour, noculotte, Oral pénétratio, fdanus, hdanus, hgode, jouet, portrait, Humour extraconj, Auteur: Cormobin, Source: Revebebe

    ... travaillait, et dont on sentait qu’il allait repartir de plus belle : la rénovation thermique des bâtiments. Une réunion était prévue fin-juin. C’était la seule qui n’avait pas sauté, en attendant la réouverture des frontières. Le sujet paraissait au cœur des problématiques de développement durable, qui dit isolation, dit moins de gaz à effet de serre. Les travaux sont faits par des entreprises locales, et ça augmente le pouvoir d’achat des ménages sans augmenter les salaires, juste en baissant les dépenses. Qui dit mieux ? Et c’était le sujet sur lequel Clotilde était spécialiste. Grâce à elle, on avait été embarqué dans un projet européen. Et comme j’adore Bruxelles, nous voilà prêts à partir dès le feu vert institutionnel, qui, comme prévu, fut donné à temps.
    
    Quand je pars à l’étranger avec une de mes collaboratrices, je lui laisse la responsabilité de la réservation des chambres d’hôtel, avec mon secrétariat. Je ne veux pas avoir d’histoire. Et parfois des bonnes surprises… Clotilde s’était débrouillée avec ma secrétaire. Je leur avais donné les numéro et code de ma carte bleue, et j’avais récupéré ma facture. Ma secrétaire en avait gardé une copie, pour les frais de déplacement. Je n’avais même pas eu le temps de regretter que Clotilde n’en ait pas profité pour nous réserver une seule chambre. Je me disais que nos amusements latino-américains étaient lointains, et avec le confinement, plus question de se faire la bise, coquine ou pas, vu qu’on ne se voyait ...
    ... pas.
    
    Cela faisait donc quasiment trois mois qu’on ne s’était pas vu, quand on s’est retrouvé à l’aéroport. J’étais venu en transport en commun. Son mari, Olivier, que je connaissais un peu, l’avait accompagné dans l’aérogare, et on s’était salué, en respectant la distanciation sociale. Clotilde avait l’air amusé et avait ajouté pour son mari que c’était tout de même un peu ridicule puisqu’on allait être assis côte à côte dans l’avion. Olivier en avait très largement souri. Au Pérou, Clotilde avait eu l’occasion de m’expliquer que leur couple était assez libre, c’est-à-dire qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient lors de leurs déplacements professionnels, à condition de ne pas en parler, et de ne pas faire de bêtise. Et nous en avions bien profité.
    
    Une fois les contrôles passés, nous arrivons en salle d’embarquement, Clotilde se tourne vers moi, et me dit :
    
    — Et puis, je te fais la bise, j’en ai tout de même trop envie, depuis le temps.
    
    Et elle m’en claque deux, sur les lèvres. Je reste un peu surpris, et elle poursuit :
    
    — Ben quoi ? Il y a un souci ?
    — Non, mais tu viens à peine de quitter ton mari… les distanciations sociales… on ne s’est pas vu depuis trois mois… je m’étonne un peu.
    — Et ça te gêne ? Tu as réussi à t’occuper pendant toutes ces semaines ?
    — Non, ça ne me gêne pas, au contraire. Juste la surprise. Eh oui, je me suis bien occupé.
    
    J’avais eu l’occasion de dire à Clotilde que depuis mon divorce, je ne restais pas inactif côté relations féminines. ...
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