Dimanche - Histoires de Sexe

Dimanche

... Viens, ma chérie.

Encore une fois, ce qualificatif ne me choque plus, moi qui ai encore l’odeur de son sexe dans les narines.

Le calme post-coïtal est souvent propice aux confidences et j’en profite donc pour poser LA question qui me tracasse depuis ce matin.

— C’est qui ta première expérience au féminin ?

Isa s’attendait peut-être à cette interrogation, car elle répond aussitôt.

— Karine. Une esthéticienne qui m’a fait jouir malgré elle lors d’un soin du corps.

Je souris, compatissante, ayant déjà connu des situations où je faillis jouir si je ne m’étais pas reprise à temps.

— Tu l'as revue après ce soin… particulier ?
— Elle m’a appelée le lendemain pour s’excuser et je l’ai invitée pour un café, doutant un peu du côté innocent de son massage.
— Et ?

Isa me regarde légèrement troublée par ce souvenir marquant.

— Et la jolie brune aux yeux verts était épilée intégralement…

Comprenant l’allusion et l’imaginant lécher cette beauté, je me rembrunis malgré moi, ma maîtresse tient aussitôt à me rassurer.

— Mais tu es ma première hétéro qui finit dans mon lit !
— Vrai ?
— Juré !

Je ne suis pas obligée de la croire, mais cela me touche tout de même me faisant d’un coup devenir plus chatte.

— Tu vas tout m’apprendre alors ?
— On a déjà bien travaillé, non ?

Je ris, troublée par sa main qui glisse lentement dans mon dos pour bientôt atteindre mon shorty.

— Il y a des domaines où j’ai des lacunes, dis-je lorsqu’elle caresse les ...

... fesses larges. Il faudra approfondir.

Comprenant l’allusion, son index se glisse entre mes globes pour frôler mon anus.

— Ce chapitre précis ?
— Oui. Ce gros chapitre !

Elle rit, cherche ma bouche, et repart à l’assaut de mon corps accueillant pour de longues minutes sensuelles conclues par un orgasme déroutant lorsque j’offre à ses doigts experts ma virginité anale.

C’est avec regret que je quitte le lit de ma maîtresse pour réintégrer le domicile conjugal dont la vacuité me permettra de préparer mon retour à la vraie vie

J’appréhende de me trahir, lundi, en croisant Isabelle au boulot, mais elle a repris son air presque austère, forcément déstabilisant lorsqu’on a passé le week-end à faire l’amour.

Mais elle me rassure vite avec des sextos qui me font chaud au cœur (et ailleurs) que j’efface aussitôt pour plus de sécurité.

Marc rentre le lendemain soir éreinté par son vol, se contentant d’un baiser rapide dans le hall de l’aéroport, et d’une levrette encore plus rapide avant de ronfler sitôt avoir joui.

Dans le noir les yeux ouverts et le sexe dégoulinant du sperme conjugal, je prends une décision radicale.

Au retour des toilettes, je fouille un instant dans un tiroir puis me rallonge, le sourire aux lèvres, avant de m’endormir.

Levée plus tôt que Marc je ne suis pas surprise de le voir débarquer nu, le visage contrarié et un truc noir à la main

— Bonjour chéri. Bien dormi ?

Mon ironie lui échappe et il ouvre sa main pour exposer ce qui se ...