1. Les retrouvailles


    Datte: 24/06/2022, Catégories: hh, hbi, cérébral, Oral hsodo, gay Auteur: Kannouteki, Source: Revebebe

    ... L’odeur de sueur et de sexe qui émane des deux hommes a envahi la pièce et les enivre.
    
    L’excitation déforme leur visage. Thibaut reste sérieux et concentré à la tâche. Observer son ami jouir si près de lui, le voir expulser son foutre de manière si virile, l’odeur forte qui émane de tout son corps, il pense devenir fou tant il ne s’est jamais perdu à ce point dans le plaisir.
    
    — J’y vais aussi, a-t-il juste le temps de répondre, tous ses muscles voués à vidanger ses couilles de leur précieux liquide.
    
    Il se regarde dans le miroir face au lit (pas très feng-shui, la décoration), le gland dressé vers lui-même et, fidèle à sa technique, presse une dernière fois son gland préalablement enduit de salive.
    
    Alors les salves de foutre épais s’enchaînent. Franck à côté les compte mentalement et comprend qu’il a perdu son pari quand une, deux, trois, quatre traînées visqueuses vont se mélanger à son propre foutre, cinq, six, sept de moindre intensité atteignent les cuisses de Thibaut. Quand celui-ci, haletant, secoue son pénis pour dégorger le reste de son jus de couilles, il expulse l’ultime giclée atterrissant sur ses orteils.
    
    — Quel pied, putain ! s’exclame Franck !
    
    Un dernier frisson d’extase s’empare de Thibaut, il réalise à peine ce qu’ils viennent de partager ensemble, le corps moite de son pote contre le sien l’excite encore.
    
    Si, au contraire en cet instant, il réalise très bien, trop bien et il se dégoûte un peu, beaucoup, partagé par les sentiments ...
    ... contradictoires qui l’agitent. D’un côté son attirance pour les hommes, et de l’autre sa femme, sa tendre, sa douce qu’il a l’impression de trahir. Plus il s’enfonce dans les plaisirs masculins, moins il sait.
    
    Quoi que tu fasses, t’es soit un macho soit une mauviette. T’es qu’un nul qui comprend rien… en même temps, ouais, j’y comprends rien ! se dit Thibault perdu dans ses mornes pensées.
    
    Au final, celles-ci glissent vers une analogie qui le tracasse, ça lui fout le bourdon pour ces femmes, parce que l’on a beau dire que c’est dur d’être une femme, il trouve que les féministes, les artistes, etc. ont tellement fait avancer la cause qu’en un claquement de doigts n’importe qui peut citer dix « meuffes » qui ont inspiré en tant que femme, mais très peu d’hommes.
    
    C’est dur d’être un homme.
    
    D’ailleurs, il remarque souvent dans leurs conversations que beaucoup de femmes ont beau vouloir être autonomes, indépendantes, fortes, et tout et tout, beaucoup quand même désirent un homme qui montre sa passion, sa fougue, son engagement.
    
    Combien de fois a-t-il entendu : « oui, en fait, j’ai besoin d’une épaule forte sur laquelle m’appuyer » ? Et la tendresse, la vulnérabilité, l’émotion, bordel ? C’est quoi être un homme dans une culture vieille de plusieurs décennies d’éducation dans la misogynie ? Quand on regarde de l’autre côté de la barrière, pour une fois, l’herbe n’est pas vraiment plus verte non plus. Les hommes sont perdus…
    
    On ne naît pas homme, on le devient. (Érasme - De ...