1. L'infirmière et le prisonnier (1)


    Datte: 18/06/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Galaxie55, Source: Xstory

    J’arrive dans une cage faite de béton et d’acier, traité comme un vulgaire criminel et lancé dans la cage aux fauves. Je suis choqué par la violence qui règne entre ces quatres murs, ils me dévisagent déjà et me font des signes qui ne laissent personne perplexes. Je suis à peine installé que des hommes vêtus de bleus viennent me chercher pour m’emmener je ne sais où, me regroupant avec des autres ils nous pressent. Le sol devient du carrelage et une bassine est là pour accueillir nos vêtements, en nous groupant par cinq, ils nous font entrer dans un espace clos embué aux pommeaux argentés. Il ne fallut pas longtemps à ces détenus pour venir en cercle autour de moi, m’infligeant des morsures en blessant mon corps, souillant mon âme.
    
    Première douche et me voilà à terre suffoquant avec l’eau et incapable de me relever. Mais je les comprends à leur place j’aurais fait pareil et même pire, car je respire encore à peine. Quelques minutes, c’est tout ce qu’ils ont eu et pourtant je ne me sens plus le même, abîmé par des hommes vengeurs qui ont pris cœur à me punir. Ne les blâmez pas vous non plus, je les pardonne et les conjure d’en finir la prochaine fois.
    
    Les gardiens viennent trop tard, le mal dans mon esprit est immiscé. Ils me relèvent sans difficultés et me traînent hors de la douche par les bras, mes pieds nous suivent en frottant le sol. Ils me déposent non loin de là, face contre terre dans le couloir à la vue de tous. Je les entends rigoler derrière les ...
    ... barreaux qui les retiennent et nerveusement je commence à rire aussi. On me porte à nouveau et on me met sur un brancard pendant ma crise, eux se sont tu, sûrement médusés par ma réaction.
    
    Je ne peux pas parler et les regardent passivement avec mes dents pleines de sang, leur visage se décomposent devant ma folie. On me pique le bras gauche, m’injectant sûrement un tranquillisant et ils me déplacent. Les néons s’enchaînent, puis s’arrêtent, je ne sais pas si c’est bon signe. J’entends une sonnette, c’est reparti on monte dans un ascenseur et l’on tourne dans les couloirs. Je ne sais pas où ils vont m’emmener comme ça, mes pensées s’embrouille.
    
    Les murs gris deviennent blanc et un ange m’apparaît dans sa tenue de camouflage. Se fondant dans le décor je ne vois qu’elle, qui s’affaire à me réparer. Je suis à moitié dans les vapes et ne ressens plus aucune douleur. La morphine faisant son bonhomme de chemin dans mes veines, je vois trouble et entend de loin. Mon premier jour en prison et je suis déjà à l’hôpital, ça promet ! J’ai été puni par ses hommes virils et d’abord apeuré qu’elle me juge elle aussi, je deviens enjoué juste par sa joie. En souriant joliment, elle panse mes blessures mais contrairement aux autres, elle me regarde et comprend mon mal. Ses pommettes se gonflent et rougissent quand elle esquisse ses sourires. Elle appose sa main sur la mienne, pour me signifier qu’elle me protégera et elle me dit tout bas qu’elle reviendra.
    
    — Je le garde trois nuits en ...
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