1. Live and let die (5)


    Datte: 12/06/2022, Catégories: Transexuels Auteur: Mlle_Helened, Source: Xstory

    ... Anna.
    
    Ils se rendirent au siège de la banque où la signature des documents prit quand même un certain temps. Puis Juan-Carlos et Augustin invitèrent Anna à dîner. Elle refusa poliment une première fois avant de céder face à l’instance des deux hommes. Elle les suivit jusque dans le centre de Barcelone. Le repas s’éternisa. Anna jouait la comédie de la femme parfaite et était heureuse de pouvoir parler espagnol. Car si elle était française de naissance, ses racines ibériques étaient bien ancrées en elle.
    
    Les deux hommes bombardaient Anna de questions sur sa vie privée, ses origines, ce qu’elle aimait dans la vie. Tout dans leur discours indiquait qu’il la considérait comme une femme à part entière et Anna doutait de leur connaissance sur ce qu’elle était vraiment. Pourtant au premier rendez-vous, il était plus qu’évident qu’Anna était un travesti. La sangria et le vin espagnol qu’Anna avait pourtant bu avec modération commencèrent à lui tourner la tête.
    
    Juan-Carlos et son assistant proposèrent à Anna de la raccompagner à l’hôtel, prétextant qu’elle n’était pas complètement dans un état de rentrer seule. Ils s’installèrent à l’arrière du taxi, Anna entre les deux hommes. Cette promiscuité l’alarma soudain. Tous les voyants s’allumèrent comme un sapin de Noël lorsqu’Augustin posa sa main sur son genou et remonta le long de sa cuisse. Juan-Carlos l’imita. Anna, enfermée dans ce taxi, n’osait rien dire. Pas plus lorsque les deux hommes la suivirent jusque dans sa ...
    ... chambre.
    
    Sitôt la porte fermée, Augustin l’enlaça et l’embrassa. Anna surprise, serra les lèvres et le repoussa gentiment.
    
    — Non, dit Anna. Je ne suis pas ...
    
    — On sait qui tu es. Et ça ne nous dérange pas, dit Juan-Carlos. Au contraire.
    
    Et pour appuyer ses dires, le patron roula une pelle à son assistant.
    
    — Oui, on est marié tous les deux, mais on aime bien les hommes aussi, dit Augustin. Et on a très envie de toi.
    
    — Mais je n’ai jamais ...
    
    — Pas grave. On va te montrer.
    
    — Non, s’il vous plaît.
    
    — Allons. Essaye. Ne dis pas non avant d’avoir goûté. Je suis sûr que tu vas aimer.
    
    Anna les foudroya du regard, mais ni Augustin ni Juan-Carlos ne lui en tinrent rigueur. Soudain, elle se rappela où elle était, avec qui elle était et pourquoi elle était là. Il y avait une fusion entre deux banques en jeu et elle se demanda si ce genre de pratique, l’échange de faveurs sexuelles, était monnaie courante. Sûrement que oui visiblement.
    
    — Bon d’accord. Je veux bien essayer, dit-elle. Mais si je dis non, alors c’est non. D’accord ?
    
    — Ça nous convient, acquiesça Juan-Carlos.
    
    Augustin revint aussitôt à la charge en prenant Anna dans ses bras pour l’embrasser. Elle résista lorsque sa langue voulut forcer le passage. Malgré son aversion, elle desserra les lèvres. Juan-Carlos prit le relais tandis qu’Augustin défaisait le zip de la jupe. Il fit de même avec le pantalon de son chef et se déshabilla lui-même.
    
    Augustin revint embrasser Anna et posa sa main sur son ...
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