1. Une noix !


    Datte: 04/06/2022, Catégories: fh, 2couples, couple, extraoffre, candaul, voisins, fête, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, strip, caresses, Oral pénétratio, échange, confession, libercoup, Auteur: DeuxD, Source: Revebebe

    ... pourquoi ?
    — Ne t’inquiète pas. Il ne va pas lui faire de mal, au contraire. Il sait deviner ce dont les femmes ont besoin.
    — Je ne doute pas de son expérience, mais…
    — Il a dû sentir que ta présence perturbait ta femme. D’ailleurs, j’ai bien vu que toi aussi. C’est souvent le cas la première fois. Ils vont revenir.
    — Non, je ne veux pas qu’ils… je veux…
    — Tu veux les voir ? C’est ça ?
    — Oui.
    
    Voilà c’est dit. Il y a moins d’une heure, je les regardais danser. Il y a moins d’une demi-heure, le couple nous mettait devant nos contradictions. Il y a peu, il nous proposait un côte à côte et je me demandais si on devait rester. Et en quelques minutes nous sommes passés de voyeurs passifs, à voyeurs actifs puis par un mouvement mené de main de maître, en échangistes.
    
    Le fruit était donc mûr. Aussi bien Agnès que moi, faisions comme si ces vidéos de nos voisins n’étaient que l’occasion de pimenter notre libido, alors que doucement, insidieusement, elles modifiaient la vision de notre sexualité en envisageant au plus profond de nous des aventures plus libertines.
    
    Et en plus je veux voir !
    
    Voilà une différence entre les hommes et les femmes. Si on parle de candaulisme uniquement au masculin, il y a bien une raison. Sans être psychologue, je crois que cela vient d’un sens de la « propriété » que l’homme à de sa femme, et que, de cette « propriété », découle le sens de donner, d’offrir sa femme à un autre. Et moi, moi qui suis pourtant un homme moderne, qui considère ...
    ... que la femme est son égale et même parfois plus, oui, moi-même, si je n’ai pas vraiment « offert » mon épouse à Louis, je veux pourtant assister à leurs ébats.
    
    — Viens. On va les suivre.
    
    Ils ne sont plus dans le salon ! Pas plus dans l’escalier qui monte à l’étage. Mais Nadia ouvre une porte qui donne manifestement au sous-sol.
    
    — Mais ! je dis.
    — Suis-moi. C’est bien par là.
    
    Nous descendons les marches sans bruit, non pas par prudence, mais parce que nous sommes pieds nus. On débouche dans un couloir assez long et je vois Louis une seconde avant qu’il disparaisse. Il n’a pas eu le temps de nous voir.
    
    — Nous avons aménagé deux pièces au sous-sol pour être plus tranquilles. On les ferme à clé et personne, ni notre femme de ménage, ni surtout notre fille ne peut entrer.
    
    Nous avançons. Nous allons atteindre la porte où j’ai vu disparaître Louis, mais Nadia s’arrête devant une autre, un peu avant. Elle compose un code sur un boîtier apparent fixé assez haut sur le mur. C’est un boîtier qui donne accès à une clef, clef qu’elle utilise pour ouvrir un verrou. Je vais lui faire une remarque, mais elle précise :
    
    — On a un autre jeu au cas où, mais il est très bien caché. C’est pratique, non ? En cas d’envie pressante, un peu comme ce soir, on peut ouvrir facilement.
    
    Elle n’attend pas la réponse, elle ouvre la porte et :
    
    — Viens. Ne fais pas de bruit si tu ne veux pas qu’Agnès le sache.
    
    Je ne fais pas de bruit. Je voulais juste lui dire que son code est trop ...