Pensées pour moi-même (1)
Datte: 01/02/2018,
Catégories:
fhh,
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chantage,
Oral
journal,
lettre,
Auteur: CamilleM, Source: Revebebe
... d’un livre de poche) !À l’origine, il était écrit d’un jet, sans chapitre, les moments forts succédant aux moments forts sans souci de les répartir en chapitres. La publication sur le présent site m’a obligée à reconsidérer cette coulée continue et à créer en quelque sorte des chapitres de circonstance (23 au total). Ce n’était pas toujours évident et, à l’occasion, on trouve des chapitres parfois (trop) longs, parfois (trop) courts. Mais bon, il faudra bien vous y faire, je ne suis pas parvenue à faire mieux que cela.Enfin, au risque de paraître originale, j’ai opté, comme titres de mes chapitres, pour des références musicales et plus particulièrement pour des références à la musique classique (genre de musique qu’effectivement j’apprécie beaucoup).Voilà, je pense avoir assez abusé de votre patience. Je termine cette introduction et vous livre, avec le chapitre 2 (« Ouverture »), le début du contenu de ce journal improvisé, autrement dit un pan entier de mon histoire personnelle. Compte tenu de ce qui précède, vous me permettrez évidemment de signer cette introduction avec un prénom qui n’est pas le mien. Et comme j’avais en la matière un choix quasi illimité, je me suis fait plaisir en choisissant celui de Camille, prénom que personnellement je trouve assez joli.Bien à vous et en espérant qu’à l’issue de votre lecture, j’aurai contribué à ma manière à vous rendre la vie un peu plus belle.Camille M. (octobre 2013)
Bruxelles, le 9 septembre 2012,
Très chère ...
... Alice,
Voici maintenant cinq ou six ans que nous ne nous sommes plus revues. Le temps a passé, nous nous sommes éloignées l’une de l’autre au fil de nos succès et de nos échecs scolaires ; mais cet éloignement n’a pas changé dans mon esprit le fait que tu sois restée à ce jour la personne qui m’ait jamais été – et de loin – la plus proche, l’amie à laquelle on pouvait raconter tout sans craindre d’être jugée ou d’être trahie par des indiscrétions malvenues. Ce statut de meilleure amie n’a à ce jour été repris par personne avec autant de réussite, malheureusement pour moi. Où habites-tu aujourd’hui ?
Qu’es-tu devenue, es-tu finalement devenue logopède, comme tu le souhaitais ? De tout cela, je n’en saurai peut-être jamais rien : je ne parviens pas à retrouver ta trace, dès lors que tu as choisi de ne t’inscrire sur aucun réseau social (toujours ce satané souci de protéger à tout prix ta vie privée). Aussi, je t’écris cette très longue lettre en sachant que tu ne la liras pas.
Ceci dit, je dois te l’avouer, cela m’arrange un peu : elle contient effectivement tous les détails d’un épisode de ma vie dont je me sens obligée de parler, non seulement parce que j’ai peur avec le temps d’en oublier les détails, mais aussi parce que mettre sur papier ce qui m’est arrivé donne un exutoire bienvenu aux sentiments un peu confus qui me perturbent fortement depuis mon retour.
En cela, je reconnais de ma part une certaine hypocrisie : me confier à quelqu’un de confiance sans prendre le ...