1. Pensées pour moi-même (1)


    Datte: 01/02/2018, Catégories: fhh, vacances, sexshop, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, chantage, Oral journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... pouvais décemment pas refuser. Il m’a donc fallu dire oui avec un grand sourire, au grand contentement du grand crétin (et de son acolyte) qui ne comprenait pas la chance à côté de laquelle il était en train de passer. De toute évidence, la lutte était encore loin d’être gagnée. Il fallait encore que je trouve le moyen de convaincre l’un de ces messieurs de me laisser seule avec l’autre monsieur, à moins que ce dernier ne l’explique lui-même à l’autre ; après tout, ce sont deux amis, ils doivent suffisamment se comprendre pour accepter que l’un d’entre eux puisse passer un temps agréable (surtout de cette nature) en l’absence de l’autre. Mais on verra ce soir : si vraiment ce n’est pas envisageable, me disais-je à moi-même, j’en serais pour mes frais et je rentrerais à la maison, frustrée d’avoir pu m’imaginer les intéresser avec mes appâts et mon sourire un peu fripon.
    
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    Et si, après tout, il s’agissait non pas d’amis mais d’amants ! Cela expliquerait peut-être bien des choses. Je n’avais pas pensé à cette éventualité : nous sommes à Londres, la ville d’Europe la plus tolérante pour les lesbiennes et les gays. Mais non, ce n’était pas possible, je les avais observés toute la journée : ils avaient un penchant tous les deux pour la gent féminine. Rien à faire, il fallait que je sois plus claire encore mais, pour cela, il fallait que je trouve le moyen de parler seule à seul, pendant quelques minutes, avec Jean-Philippe ou David. Jusqu’à présent, une telle occasion ...
    ... ne s’était pas encore présentée.
    
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    Nous nous sommes remis alors en route : puisque j’avais obtenu satisfaction pour Oxford Street, c’était à leur tour de proposer un endroit où nous rendre. David voulait pour sa part visiter le Chinatown londonien qui, il est vrai, n’était pas très loin et poursuivre ainsi jusqu’à Charing Cross, quartier où, paraît-il, foisonnent les bouquineries (qu’il apprécie beaucoup). Ceci dit, à part des restaurants (asiatiques), des gens (asiatiques), des boutiques (asiatiques) de tatouage et de piercing, je dois te dire que je n’y ai rien vu personnellement de très intéressant. J’ai pensé que David avait dû se dire la même chose parce que nous sommes passés au travers de ce quartier en un temps record : au bout de trois minutes, la visite était terminée. Mais comme Charing Cross était sur le chemin, cela ne nous a pas trop gênés.
    
    Et puis nous sommes tombés sur le fameux quartier, tu sais, celui qu’on trouve dans toute ville moderne digne de ce nom : pas le quartier de la prostitution (je pense que les autorités municipales les ont chassées des quartiers du centre-ville), mais le quartier des boutiques dites érotiques : peep-shows, librairies spécialisées, sex-shops. Il y en avait une rue entière ! Nous nous sommes retrouvés dans cette rue sans quasiment nous en rendre compte et c’est une fois bien avancés dans celle-ci que nous nous sommes aperçus de la nature particulière de ces commerces « de charme ».
    
    Ah, les hommes ! Je les ai vus ...
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