1. Confinement


    Datte: 01/06/2022, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, fffh, fbi, jeunes, copains, grosseins, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, Partouze / Groupe délire, aventure, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... ne garder que les plus gros. En deux heures, nous en avons quatre cents. De beaux bourgognes bien dodus.
    
    — Le problème, c’est que pour les faire, il faudrait du beurre, de l’ail et du persil, et du gros sel pour les faire dégorger.
    — Eh bien, demain on redescend tous les deux.
    
    Tu as raison. Elles nous plaisent bien ces petites escapades, hein ?
    
    — Oui, mais alors, pas de relais cette fois.
    
    À sept heures du matin, il ne pleuvait plus, même si des nuages lourds de promesses passaient rapidement dans le ciel. Nous nous sommes levés, fringués et du balai, avec nos sacs. L’épaulement avant le petit col était un peu périlleux, mais en étant prudent, ça allait. Chargés, ce serait plus dur, espérons que ça sèche d’ici ce soir. On a pris les produits désirés, mais j’ai souhaité aussi préparer des stocks pour l’hiver. Des chaussettes, un autre sweat, des gants neufs, un jean et des godasses. J’ai usé tout ça en creusant. On a trouvé une lampe tempête, et le bidon de cinq litres de pétrole fera équilibre avec le cubi de pinard. Florence a collecté des boîtes de conserve variées, du riz, des lentilles, des haricots secs, encore des pâtes et du maïs. Elle a aussi acheté une grande poêle, du papier d’alu et deux douzaines de pièces de viande sous vide. J’ai repris du sucre, de l’huile, du vinaigre, du sel et du poivre, des herbes de Provence. On s’est arrêtés à vingt-sept kilos, à peu près, douze pour elle, quinze pour moi. Une rigolade par rapport aux fois précédentes. J’ai ...
    ... repris un journal, toujours aussi catastrophique.
    
    Comme d’habitude, Florence a pris deux burgers, un coca et une demi-bouteille de Bourgogne. J’avais aussi un cubi de blanc pour les escargots et les truites. Casse-croûte puis remontée tranquille. Il ne pleut pas, mais l’herbe est encore trempée, pas terrible pour les galipettes, et en plus nous couchons ensemble toutes les nuits. Moins chargés et sans arrêt amoureux, nous arrivons au col bien plus tôt que d’habitude. Ça reste dangereux, surtout que la terre qui couvre l’épaulement est de l’argile jaune. Mais nous sommes prudents sans avoir peur, donc tout se passe à merveille. Fred a fait du bon boulot de son côté. Il s’est dit que vingt-quatre heures après la pluie, avec cette température élevée, ça pourrait plaire aux champignons, une de ses spécialités. Quand nous arrivons, les filles terminent de trier deux beaux seaux et une poche plastique de jeunes pousses très sympathiques. La poêle tombe à pic, les pièces de viande aussi. Nous avons prolongé la soirée tard, riant et buvant autour de la table dans la chaude lumière de la lampe à pétrole. Les poêlées de champignons et de viande grillés se consommaient à pleines ventrées, j’en rotais encore en allant me coucher. On aurait dit un groupe de randonneurs dans un refuge de montagne. Je dis à Florence :
    
    — Tu notes, chérie, il faut acheter un bouquin sur les champignons.
    — Comment tu dis ?
    — Un petit bouquin sur la reconnaissance des champignons.
    — Oui, ça j’ai compris. ...
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