1. Confinement


    Datte: 01/06/2022, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, fffh, fbi, jeunes, copains, grosseins, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, Partouze / Groupe délire, aventure, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... normalement, on ne se préoccupait plus que de l’économie qui était à genoux. Premier anniversaire, toc-toc ! Voici le Covid20 qui se pointe en décembre. Un nouveau ? Pas vraiment. C’est le 19 qui, à cause des médocs, a muté en beaucoup, beaucoup plus méchant. Le temps de prendre sa température et les gens sont bouffés de l’intérieur. Quand ils commencent à tousser, les morceaux de poumons partent avec. Dégueulasse, et en plus, trop tard. Re-confinement immédiat et total de la population, et tout s’arrête de nouveau.
    
    Mais là, les gens ont vraiment peur, celui-là ne pardonne pas, et en plus il est fulgurant. Inutile d’essayer de se soigner, tu tousses et t’es mort. C’est donc la terreur absolue et cette fois le confinement est respecté. Malgré cela, le nombre de morts est vertigineux. On ne sait même plus trop comment cette saloperie se propage, possiblement par les emballages des courses. Et comme on n’a pas plus de gants et de masques qu’un an auparavant, et qu’il faut bien bouffer, la faucheuse s’en donne à cœur joie. Moi, je me suis rationné, et puis j’ai la chance d’avoir un jardin. Alors je me débrouille avec ce que j’ai et j’achète le minimum, essentiellement en direct chez des paysans du coin. J’y vais la nuit, à travers champs.
    
    On s’était retrouvés sur les réseaux sociaux, un collègue et aussi copain d’études, une collègue, une copine d’enfance, et de son côté mon copain m’a fait faire connaissance avec deux de ses collègues, des nanas très sympas et ...
    ... débrouillardes. On se faisait des apéros à six sur Skype, tant qu’on a eu des choses à boire. C’est après qu’on a commencé à se dire que, si on restait dans la civilisation, on y passerait comme les autres. Il fallait partir, mais pour où ? Un endroit vivable, pas à l’autre bout du monde, et où il n’y a personne… La quadrature du cercle !
    
    C’est là que je me suis souvenu d’une aventure, restée secrète jusque-là, qui m’était arrivée il y a neuf ans. Je chassais le mouflon, pas avec un fusil, mais un appareil photo, dans le massif des Bauges, en Savoie. Ces bestioles ne se laissent pas approcher facilement et, comme leurs cousins les bouquetins, sont de sacrés grimpeurs. Je m’étais laissé entraîner par l’un d’eux, qui m’offrait une petite pause de temps en temps, bien loin de tout sentier. Le soleil commençait à s’oranger lorsque je l’ai shooté pour la dernière fois sur une crête, il était magnifique. Et braoum ! Une seule pierre a glissé, c’est celle sur laquelle mon pied était posé. J’ai fait de la luge sur mon jean jusqu’à ce qu’un autre rocher m’arrête d’un coup, avant un vide de trois cents mètres. Violente douleur à la cheville, au moins foulée sinon cassée. La nuit serait là dans deux heures et je ne pouvais plus marcher. J’étais sur le bord d’un petit cirque et j’apercevais au fond un lac et des sapins. Il paraît qu’on ne meurt pas vite de faim, mais bien plus vite de soif, donc il fallait y descendre. Je me suis traîné à flanc de pente, presque exclusivement sur les mains en ...
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