1. Les aventures de Martin : Un été de Martin


    Datte: 31/05/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Baron de Brabant, Source: Hds

    ... polonais.
    
    Et il regardait ces jeunes hommes de vingt ans ! D’abord, le treillis, puis le t-shirt, qui dévoilaient des torses glabres ou déjà velus, avec de petits tétons bruns. Le pantalon, les chaussettes. Et déjà, on voyait des jambes aux poils frisés. Restait le slip bien gonflé, promesse de tous les délices. Les recrues l’enlevaient, l’air gêné, puis se dirigeaient nus vers la douche collective. Certains ne pouvaient retenir une érection, qui faisait ressortir un bout pourpre, comme un chien mâle en chaleur.
    
    L’adjudant matait tout ce petit monde, cette kermesse de fesses, de culs, de couilles, de bitounes ! Il les laissait s’amuser sous l’eau chaude, puis, il allait fouiller dans leurs vêtements. Il tâtait les caleçons, en portait à son nez, mais surtout, il regardait à l’intérieur s’il ne s’y trouvait pas un poil pubien oublié. Ah, un long noir bien frisé ! Il sortait alors de sa poche un sachet en plastique et y déposait sa proie.
    
    C’est ainsi qu’il avait commencé sa collection : il était pubipilouphile, c’est-à-dire collectionneur de poils de bite. Il avait son « herbier », un grand cahier bleu à carreaux qui exhalait une odeur d’urine et de foutre. Il le respirait avec volupté. Car rentré chez lui, il prenait le poil frisé avec une pince à épiler, le scotchait sur une page avec du ruban adhésif, en indiquant le jour et la provenance.
    
    A présent qu’il était retraité, l’adjudant Poivre faisait une fois par mois une virée dans la capitale, où il inspectait ...
    ... les pissotières des gares. Nullement dégoûté, quand il s’y trouvait seul, il mettait le nez dans les urinoirs. Souvent, il y trouvait son bonheur. Il avait ainsi des poils noirs, communs, des bruns, des roux qui sentaient le lait caillé, et les plus rares, des blonds ! Tout cela rejoignait son herbier …
    
    Aussi, quand il vit arriver Martin, dans la blondeur de sa jeunesse, il tressaillit. Il le connaissait, mais, à cet instant, il fut pris d’une envie irrépressible. Son saucisson polonais lâcha quelques gouttes dans son calebard.
    
    • Salut, Fafa !
    
    • Ah, mon garçon, fait chaud !
    
    • Oui, un verre de vin blanc !
    
    Martin s’assied à la terrasse et regarde ces beaux mecs bronzés en maillot de bain moulant qui s’ébattent dans l’eau du fleuve. Il voudrait leur arracher ce morceau de tissu ridicule et se frotter à leur peau ! Martin est chaud comme une baraque à frites !
    
    N’en pouvant plus, il va se coucher dans les herbes de la rive et enlève ses vêtements, ne gardant que son string. Il se fait hâler les fesses.
    
    Alors, une ombre arrive derrière lui. Il se sent ceinturé ; on lui fait une clé dans le dos. C’est Fafa, l’adjudant, qui l’entraîne à l’arrière de la guinguette. Il perd connaissance.
    
    Quand il reprend conscience, il se trouve dans une cave qui sent la vinasse, allongé nu et ligoté sur un chevalet en forme de croix de saint André. L’adjudant est devant lui. Il a baissé son froc et son calesif, et branle d’une main son gros saucisson. Il avance vers Martin, la ...