Une histoire sans fin (2)
Datte: 30/05/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: chgrey, Source: Xstory
... son canapé. Elle est à quelques centimètres, les jambes repliées sous elle, ses pieds nus vers moi, dans une position qui remonte encore plus sa jupe sur ses jambes. Je peux même deviner le début de la courbe de ses fesses... J’ai envie de suivre cette courbe, de la saisir et de la coucher sur le canapé, de voir ce que cache à peine sa petite jupe.
Impossible de me concentrer, je suis attentif au moindre de ses gestes, à la moindre respiration. Le télétravail, c’est quand même une super invention. Les chambres de bonnes qui vous transportent au septième ciel, ce n’est pas mal non plus.
Mais Sarah ne dit rien. Nous travaillons. En tout cas, j’essaye. Je ne sais pas ce qu’elle fait. Il fait terriblement chaud chez elle. Elle reste très sérieusement penchée sur son travail et sa tenue n’aide en rien à rafraichir l’ambiance. Trop sexy et trop sage, les yeux brillants sur l’ordinateur et la peau douce de ses jambes qui me frôle comme si de rien n’était. Je me dis qu’elle doit regretter ce que nous avons fait. La frustration commence pour moi. Vous me direz qu’avec Sarah, j’ai l’habitude. Elle adore laisser les gens sur leur faim. Est-ce qu’elle m’a invité dans son intimité pour mieux m’embêter ? Mieux me montrer ce que je n’aurai plus. Elle en est capable. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que l’avoir à mes côtés, si court vêtue de surcroît, suffit à me plaire.
Nous déjeunons ensemble, toujours dans une ambiance amicale et reprenons tranquillement le boulot ...
... l’après-midi. Les heures passent, je veux tenter quelque chose. Je regarde autour de moi. Une chambre de fille normale à première vue. Son petit lit défait. Mmmmh. Sa douche encore humide... Concentration... Son armoire qui déborde. Elle a toujours aimé les fringues originales. La pagaille. J’ai trouvé.
— Ça te dit qu’on fasse un petit jeu ? Proposé-je sans trop réfléchir.
Je sais qu’elle ne pourra pas résister, elle aime jouer. Sarah a déjà détourné le regard de son ordinateur, j’ai tout son intérêt. À côté de moi, son parfum d’été et sa robe si courte... Je dois retenir mes mains.
— Si tu mettais quelque chose d’original et qui change. Un peu comme un déguisement...!
J’hésite, je sens que je vais dire une bêtise - pas de critique, pas d’insinuation maladroite, pas de perversité et pas d’enfantillage –
— Ca fait longtemps que je repense à nos dernières vacances à Biarritz et à la tenue sympa que tu avais quand tu dansais.
Elle hésite. Je respire. Je ne sais pas si c’est de la méfiance, de la réflexion ou autre chose.
— Bah, je ne sais plus ce que j’en ai fait de cette veste.
Ouf !
Elle court à l’armoire, et commence à sortir pêle-mêle des accessoires venus de n’importe où. De moments avec moi, de moments sans moi. Les souvenirs. Il y a toute notre histoire qui défile. Elle enfile une chemise à franges achetée trois euros pour la fête du rock, un short minuscule et des bottes que je ne l’ai jamais vu mettre. Vu les talons, je ne pose pas de question. Elle ...