Révélations - Histoires de Sexe

Révélations

... serrant ta cheville à cause de cette diablesse d’Alexandra ? Tu as encore la marque de mes doigts.
— Oh non, Annette, je ne m’en suis même pas aperçue, à cause de l’autre diablesse !

Elle rit, sincèrement heureuse, puis me fixe d’un air plus grave.

— Dis Annette, tu ne m’as pas répondu tout à l’heure. C’est quoi le gage « soubrette dévouée » ? Je ne sais encore rien de vos codes, mais ça me semble moins terrible que le « poirier lumineux ». Ou bien, je me trompe ?
— Pas vraiment, ça dépend pour qui. C’est juste une forme différente d’obligation un peu humiliante.
— D’accord, mais ça ne me dit pas ce que c’est.
— J’hésitais parce que je ne te connaissais pas assez tout à l’heure. Maintenant, je crois qu’on peut te le dire.

Brigitte et Alexandra approuvent en riant.

— Bien sûr ! Elle est grande maintenant ! On peut vraiment tout lui dire !
— C’est tout simple, crois-moi. Quand tu tires ce gage, tu dois te mettre au service de toutes celles qui vont faire pipi et nettoyer leur minette avec ta langue après. Si tu n’aimes pas ce genre de jeux, c’est un peu pénible, sinon…
— Oh, après tout ce que nous avons fait ensemble, remarque Kristel, ce n’est vraiment pas bien grave ! Mais alors, pourquoi Michèle l’a refusé ? Tu m’as expliqué des choses plus gênantes à accepter, quand je suis arrivée, et en plus, elle l’a déjà fait a dit Brigitte.
— Pour toi, ma puce. Parce que, comme nous, elle ne savait pas comment tu pourrais réagir. Elle ne voulait pas que tu risques ...

... d’être choquée pour ta première participation dans notre groupe. Elle a refusé par retenue vis-à-vis de toi.
— Non ? Tu es sûre ? C’est pour moi qu’elle a accepté l’obligation des deux gages ? Et le risque de devoir souffrir…

Elle me regarde, pensive et troublée.

— J’ai bien vu que déjà être masturbée avec cette crème révulsive a été douloureux pour elle, même si j’ai compris que son orgasme était d’autant plus fort après. Et elle savait qu’elle devrait ensuite supporter la cire fondue sur sa chatte ! Et même elle ne voulait pas en être dispensée !
— Oui, mais ça, c’était pour observer la règle que nous avons toutes librement acceptée. Pour ne pas donner le mauvais exemple devant une nouvelle amie.

Ma remarque ne la rassure pas, Kristel est tout émue.

— Encore à cause de moi, donc ! Tout ça pour moi ! Juste pour ne pas me mettre mal à l’aise, moi qui n’étais rien pour elle, qu’elle n’avait jamais vue avant !

Elle nous regarde tour à tour, son joli visage est couvert de larmes.

— Jamais, jamais, je n’avais vu un tel respect de l’autre ! On ne m’a jamais donné une telle preuve d’amitié ! Souffrir pour ménager les sentiments d’une inconnue, c’est plus que de l’amitié, ça, c’est…
— De l’affection, ma puce. Je t’ai dit que nous avons toutes été conquises par ta gentillesse et ta sincérité.
— Non Annette, pas seulement de l’affection, on ne fait ça que pour quelqu’un qu’on connaît, qu’on estime beaucoup, quelqu’un qu’on…

Elle n’achève pas sa phrase, saute ...