Alain
Datte: 17/08/2018,
Catégories:
fh,
vidéox,
pénétratio,
couple,
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... moment compliqué pour moi, car je sais qu’Éloïse va me demander de la tendresse, et que je ne sais pas donner. J’aime recevoir, oui. J’aime qu’elle me touche, qu’elle me suce, qu’elle me masturbe, mais je n’éprouve aucun plaisir à la prendre. Les seuls moments que nous avons ensemble et qui m’excitent assez, ce sont les soirs où je mets un film X dans notre salon et que je la traite comme sont traitées les actrices à l’écran. J’ai tout à fait conscience d’avoir un vrai problème, et que j’aurais bien besoin d’un psy, mais j’ai trouvé mon équilibre comme ça, et personne ne me reproche quoi que ce soit.
Je n’ai pas de maîtresse. Je n’en ai jamais eu. Draguer est pour moi un acte nécessaire, mais ça ne va pas plus loin. Dès que je sens que la fille va dire oui, elle ne m’intéresse plus et je passe à une autre, comme le chasseur qui ne tirerait jamais, mais qui serait satisfait d’avoir eu la perdrix sans défense dans son viseur.
Un week-end sur deux, au moment de me coucher, j’évite de me montrer disponible. Je vois bien qu’Élo se trémousse devant le miroir en se démaquillant, mais je n’ai pas envie de ça. Et pourtant je l’aime. J’aime ce qu’elle est et qui elle est. J’aime sa façon d’être, sa façon de parler, sa façon de bouger. Mais me laisser aller est pour moi une corvée. Je veux tout contrôler, tout prévoir, tout maîtriser. Plus jeune, il m’arrivait de lâcher prise, mais passé le moment de pure extase, je me retrouvais comme nu. Qu’une femme ait de l’emprise sur moi ...
... est tout simplement inacceptable. Je dois maîtriser, tout maîtriser, c’est maladif.
Il m’arrivait de souhaiter qu’elle prenne un amant. Après tout, c’eût été bon pour son moral, et pas mauvais pour le mien. J’ai un tel complexe de supériorité que ça n’aurait rien ôté à ma virilité. Mais voilà, elle n’a jamais pris ce chemin.
Avec son consentement, nous regardions des films érotiques ou même porno, le samedi soir à la maison. Je choisissais volontairement des films avec des scénarios sur mesure. Des femmes qui trompent leurs maris, parfois sous leurs yeux. Des femmes bien rangées, au-dessus de tout soupçon, et qui rejoignent un étudiant endurant et performant pour se faire plaisir. Des femmes qui ont une aventure au boulot avec un collègue ou pire, avec leur patron. J’en avais même trouvé un qui racontait l’histoire d’une avocate, mariée, sérieuse en apparence, et qui ressemblait terriblement à Élo. Élo est avocate, elle aussi, et sa réputation était assez voisine. Seulement cette avocate était pénaliste alors qu’Élo est avocate d’affaires. Elle défendait des brutes épaisses, et ça tournait souvent à la grosse baise quand elle visitait ses clients. En regardant ce film avec elle, je l’avais provoquée.
— Ils te baisent comme ça tes clients ?
— Ça va pas, non ? Je ne baise pas avec mes clients.
— Fais-moi plaisir, dis-moi qu’ils te baisent !
— Pas tous
— Quelques-uns ?
— Oui, c’est ça.
En même temps que mes provocations verbales, j’avais joint le geste à la parole ...