1. Panne d'ordinateur (1)


    Datte: 17/05/2022, Catégories: Transexuels Auteur: Faunus, Source: Xstory

    ... dernières paroles qu’il les regretta ? Ce qui le fit rougir une fois de plus, il avait l’impression de retomber en enfance. C’était un mauvais souvenir que cette période préadolescente où tout semblait vouloir le mettre mal à l’aise. Il avait l’impression que son interlocuteur avait les yeux rivés sur son torse.
    
    — Heu..., qu’y a-t-il ? Me suis-je fait une tache sur la chemise ?
    
    En posant la question, il rougit de plus belle. François qui regardait en souriant mit quelques secondes avant de répondre.
    
    — Non, le tissu est transparent, à cause de la sueur. Je dois dire que ce qui est apparu est plaisant à voir. Je ne pensais pas qu’un garçon puisse avoir de si jolis tétons. En plus, ils me semblent bien fermes.
    
    Jérôme n’en croyait pas ses oreilles. Pendant quelques secondes, il crut que le technicien se moquait de lui. Cependant, l’insistance du regard le détrompa rapidement. Il était à la fois gêné, agacé et émoustillé, ce qui ne l’aidait pas à retrouver une bonne contenance. Jusqu’à ce jour, personne n’avait fait allusion à son corps de cette manière. Il faisait face à François, il était incapable de répondre ou de bouger. Un blocage, une indécision que mit à profit le technicien. La petite distance qui les séparait fut vite franchie. Deux mains se saisirent des pans de la chemisette et les écartèrent d’un coup sec. Toute la rangée de boutons céda sous la tension exercée. Le mouvement brusque écartant le tissu s’accompagnant d’un léger courant d’air le fit ...
    ... frissonner.
    
    — Ah ! Oui, excellent, je vois mieux ce que je devinais précédemment. Héhé ! En plus, je vois que tes tétons se sont dressés. Tu as deux jolis petits nichons.
    
    — Pourquoi as-tu fait ça ? Je n’ai pas des nichons, j’ai des pectoraux. Répare mon ordi, j’ai envie de m’en aller.
    
    — Wouah ! Mais il parle. Oui, je vais m’en occuper.
    
    En voyant le sourire affiché, Jérôme frémit, il eut honte de cette situation qui lui échappait entièrement. Il était honteux, mais quelque chose en lui avait apprécié le compliment. Au moment où François esquissait à nouveau un geste, il s’esquiva et partit en courant. C’était un parcours d’obstacle qu’il franchit en un temps record. Une fois dans la rue, il reprit sa course et ne s’arrêta qu’une fois dans l’entrée de son immeuble. Il était en nage et le reflet qu’il vit dans le miroir lui renvoya son image. Il était débraillé, la chemise ouverte montrait son torse et il voyait ce qu’il n’osait plus appeler pectoraux. Son visage était rouge et il ne reprit une respiration normale qu’une fois la porte de son appartement refermée. Il ressentait maintenant le besoin de prendre un bain et de se détendre. « Putain ! C’est un malade ce type. Je me demande ce qui lui a pris. » En se déshabillant, il détaillait son corps, oui il était bien un garçon.
    
    Avec très peu de poils, mais un mâle tout de même. Allongé dans l’eau tiède, machinalement il se toucha la poitrine. « Ce ne sont pas des seins, ce sont de pectoraux. »
    
    Quarante-huit heures ...