1. Sœurs


    Datte: 16/05/2022, Catégories: jeunes, freresoeur, fête, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, consoler, Auteur: Franckosaurus, Source: Revebebe

    ... jolie fille, elle sait se mettre en valeur, se tient toujours droit, et sait marcher de façon sexy, mais pas vulgaire. Elle doit avoir une jolie petite poitrine qui tient toute seule, et de mignons tétons, qui pointent sous la maille en coton. C’est la fin de l’été, à part un couple de retraités avec leurs petits-enfants et des manouches en famille qui tapent le barbeuc au loin, on se pose seuls, à moitié cachés.
    
    Je lui raconte comment Fabienne l’avait décrite.
    
    Son tableau était bien trop négatif pour être vraiment honnête, j’avais besoin de sa version de leur histoire, et là, c’est l’occasion ou jamais. Elle apprécie cette attention, allume une clope. J’en roule un super léger, fume un peu, et lui propose un échange.
    
    — Non merci, je fume pas.
    — Veux pas l’savoir, ce soir, c’est soirée bas les masques. Regarde bien mon visage, j’ai pas un petit air de Mireille Dumas ? (la présentatrice plutôt sexy d’une émission psycho de la télé à l’époque)
    
    Vu qu’elle se marre, elle doit désormais tirer sur le beuz, c’est obligé. Et on se fait un shot pour qu’elle se donne du courage. Je commence à lui parler de ma relation avec sa cadette, mais sans parler de cul. Je lui raconte comment elle est cool, ses qualités, et ses défauts aussi. Puis c’est elle qui embraye et me conte leur enfance. Et là c’est parti pour le grand et long déballage.
    
    Pour abréger, Fafa a toujours été naturelle, directe, primaire, alors que Sandrine, aînée de trois ans, est plus réfléchie, ...
    ... intellectuelle, secondaire. La cadette a vite capté toute l’attention avec son charme candide, et ce sans se rendre compte – au départ – qu’elle brimait sa sœur. Les parents, surtout le père, n’ont pas régulé cette distorsion, n’ont globalement rien fait. Sa sœur, elle n’a pas compris, était très triste, en a construit une jalousie jusque maladive. (Elle lâche plus son pétard, du coup, je m’en fais un).
    
    Elle confirme l’avoir battue, mais aussi s’en être voulu à chaque fois au final, mais aussi que Fafa n’était pas un ange non plus, elle aussi lui en a fait des sales crasses, mais surtout c’est ensuite rendu compte de son charme sur ses parents, et n’a rien fait pour partager avec son aînée, rétablir un équilibre sain. Vu que les apparences sociales étaient sauves (Sandrine a toujours gazé à l’école, Fafa, ça allait, deux petites filles bien élevées, aux bonnes manières), tout ça s’est installé sur la durée. La haine est devenue rituelle, les a construites.
    
    Sandrine, en me racontant tout, verse des larmes, mais sans pleurer, ça lui fait manifestement du bien d’enfin se confier. Je me contente de l’écouter activement, et de la ravitailler en Kleenex. Mais comme elle commence à ressasser, à faire du disque rayé, je me lève, et la prends dans mes bras pour lui faire un gros câlin. Je la serre fort avec un petit bisou sur sa tête. C’est pas du tout sexuel, juste offrir son épaule à quelqu’un qui en a besoin.
    
    Après ours en colère, gros nounours en peluche, avoir un peu de bide, ça ...
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