1. Sœurs


    Datte: 16/05/2022, Catégories: jeunes, freresoeur, fête, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, consoler, Auteur: Franckosaurus, Source: Revebebe

    ... nuit est tombée, pas un nuage, ni de lune. En pleine cambrousse, la canopée est magnifique. On en prend tous plein les yeux, même Xavier admet que c’est quand même beau. Fabienne n’arrête plus de caresser Akim, avec Marie-France à ses côtés, quel chanceux ! Avec Sandrine, on essaie de travailler son fiancé au corps pour qu’il change d’avis, qu’il fasse corps avec nous. Elle caresse son torse, câline :
    
    — Allez mon chéri, sois sympa, on n’est pas bien là, tous ensemble ? Les chambres ont l’air magnifiques, t’as bien vu les photos, non ?
    — Oui, mais c’est que j’ai promis aux potes, et puis je dois y rencontrer certaines personnes, pour le boulot. C’est important pour moi.
    — Tu voulais quoi ? Qu’on débarque tous ensemble, avec toi en chef de bande ?
    — …
    — Arrête Sandrine, lui dis-je, il pensait bien faire. Xavier, la soirée n’est pas finie ici non plus, ça te branche pas qu’on… s’éclate tous ensemble ? (j’appuie avec un énorme clin d’œil dans sa direction, qu’il fuit)
    
    Il ne fait que bougonner, on dirait un gosse trop gâté auquel on refuse son gâteau. Sandrine l’imite pour le faire rire, mais il n’y a qu’avec moi que ça marche. Il nous voit nous regarder rire les yeux dans les yeux, sans que ça le gêne plus que ça, accord tacite ?
    
    On rentre au château, ma Fafa me dit à l’oreille qu’elle a très envie de mon pote, « partout » m’avoue-t-elle. Je suis content : à la fois parce qu’elle me confie ses envies, et qu’Akim a sûrement fait des progrès avec sa professeur. C’est ...
    ... aussi quelque part un pacte entre nous, il est temps qu’elle aussi s’éclate avec un autre mec, sans moi. Évidemment que je lui donne consentement ! Le fiancé nous relance encore avec sa putain de boîte de nuit, et fait mine de partir aux voitures, espérant qu’on lui embraye le pas, mais absolument personne ne le suit. Cette persistance dans l’erreur me gonfle, et avoir quelques coups dans le nez n’est pas une excuse pour moi. Bref, ça me gonfle grave désormais, mais j’essaie d’être cool, et de lui offrir une dernière chance :
    
    — Écoute, tu - n’as - pas - compris ! On n’a pas envie ! On doit se coucher tôt, demain on fait du golf. Regarde-nous, la soirée est sympa, le cadre magnifique, et vous êtes, Sandrine et toi bienvenus, vraiment ! (Je me retourne vers les autres pour recueillir leur accord, unanime)
    — Allez, faut faire la teuf, quoi !
    — Mais ne t’inquiète pas pour ça : tu crois qu’on va aller se mettre en pyjama, se brosser les dents, lire une histoire et faire un gros dodo ? Tu veux VRAIMENT que je te fasse un dessin ?
    — Pff, vous savez pas ce que vous ratez !
    — Pardon, mais rater quoi ? Ton club de la cambrousse ? Écoute, avec Akim, on a écumé toutes les boîtes de Toulouse, et on était fourrés au Shanghai du jeudi au samedi soir !
    — Quoi ? Cette boîte de gros pééédés ? Mort de rire ! « Fourrés » c’est le bon mot, hahaha !
    
    Huhuhu, en plus il dit « gros pééédés » avec cette moue de dégoût. À chaque tentative d’apaisement de ma part, il remet une pièce dans la ...