La famille de ma meilleure amie (4) - Histoires de Sexe

La famille de ma meilleure amie (4)

Je me suis réveillé le lendemain matin en fin de matinée. En ouvrant les volets, je remarquai en effet que le soleil était haut dans le ciel. J’étais entièrement nu. Valérie m’avait-elle amené ici ? Une pensée terrible me traversa l’esprit : avait-elle prévenu tout le monde ? Avait-elle demandé de l’aide en me voyant m’évanouir et m’effondrer d’un coup ? Oh l’angoisse...

Je me rhabillai donc en vitesse et descendis dans le salon où je découvris Léa et Rick assis dans le canapé en train de regarder la télé pendant que Valérie cuisinait à côté. C’est elle qui m’aperçut en première et elle me sourit chaleureusement :

— Enfin réveillé !

Rick et Léa se retournèrent.

— C’est qu’il avait besoin de dormir le petit gars ! lança Rick.

— Est-ce que ça va ? M’interrogea Léa inquiète.

— Oui oui, répondis-je, nerveux. Je sais pas, j’ai eu un coup de barre d’un coup. J’avais pas beaucoup dormi l’autre nuit...

Je m’arrêtai en pleine phrase, conscient de la boulette que je venais de faire. Je priais de toutes mes forces pour qu’ils se disent que je parlais de la fête de famille et pas de... Leur petite fête privée dans la chambre.

— Viens donc t’assoir ! M’invita Rick. Valérie a presque fini de préparer le repas.

En effet, l’horloge électronique indiquait 12h57.

Je m’installai à côté de Léa pour regarder avec eux une série comique qu’ils avaient mise sur Netflix.

Léa me tapota l’avant-bras.

— Maintenant que le week-end est passé, tu comptes repartir chez ...

... toi ?

Pourquoi, t’es pressée que je parte ? me dis-je intérieurement.

— Euh... Peut-être ouais, fut ma seule réponse.

— Ah... Parce qu’au final, on a pas passé beaucoup de temps ensemble donc je me disais...

— Je peux rester si tu veux.

Putain, je suis trop gentil. Méchante gentillesse, vilaine !

— Ce serait trop bien ! s’enthousiasma Léa. On pourrait aller en ville cet après-midi. Il faut que j’aille m’acheter deux trois trucs. Je sais que t’aimes pas trop ça, mais au moins on passera un moment ensemble.

— Ouais si tu veux.

C’était dur maintenant de maintenir les apparences et de jouer au type sympa comme si de rien n’était.

Mon regard dévia ensuite sur Valérie occupée à servir les légumes et le poulet dans les assiettes. Et une pensée me traversa l’esprit : y avait-il une chance pour que ce qui ce soit passé sous la douche se reproduise ? Elle avait l’air de le vouloir hier soir. Peut-être même que ça pourrait aller plus loin... Je sentis ma bite commencer à se dresser dans mon jean et me calmai immédiatement.

Nous passâmes donc à table. Le dîner se passa comme d’habitude à ceci près que Valérie me jeta parfois des regards lourds de sens...

Ensuite, j’accompagnai Léa en ville. On s’arrêta dans une boutique de chaussures où elle s’offrit deux nouvelles paires, puis dans une autre où elle s’acheta une petite veste blanche plutôt jolie. Pendant tout le trajet et pendant ses achats, on discuta tranquillement, je réussis à la faire rire deux-trois ...