La jupe (9)
Datte: 13/05/2022,
Catégories:
Gay
Auteur: trolive, Source: Xstory
... fait ça ici...
Puis pour prouver son propos, il renchérit :
— Regarde-la... à gauche, les deux mecs se branlent...
Je jetai un œil, effectivement les deux mecs se branlaient, sans retenue, à la vue de tout le monde. J’étais infiniment troublé par l’addition des scènes de cul, la vision des deux types se masturbant et surtout par sa main qui me malaxait les couilles.
— Je... Pas ici... annonçai-je d’une voix blanche.
Il sentit que j’étais mûr, mais que je ne ferais rien dans la salle...
— Viens... suis-moi aux toilettes... me lança-t-il en se reboutonnant.
Il se leva, et, moi tel un zombie, j’emboîtai ses pas vers la porte d’où était sortie la travestie la semaine dernière. Il jeta deux fois en arrière un œil vers moi pour être certain que je le suivais.
Il poussa la porte... et une lumière blafarde m’apparut dans un couloir au carrelage usé. Ca sentait déjà la pisse. Des kleenex jonchaient le sol. Et une odeur ammoniaquée presque suffocante envahit mes narines. Nous bifurquâmes au bout du couloir pour accéder aux toilettes, mais celles-ci n’avaient plus de portes...
Il se tourna vers moi et je crois, nous fûmes tous les deux aussi surpris... par l’âge que nous reflétions... Il me paraissait vieux, au moins 60 ans, mais plutôt bien conservé. Son visage était banal, sa chemise entrouverte laissait apparaître de nombreux poils blancs.
— Tu es bien beau, mon garçon, tu es vraiment majeur au moins ? me lança-t-il, inquiet.
J’acquiesçai d’un signe ...
... de tête. Rassuré, il posa sa main derrière ma nuque, l’autre m’attrapa les hanches... Il m’attira doucement, comme au ralenti, vers lui...
— Oui, bien beau... répéta-t-il.
Il approcha son visage du mien, ses yeux plantés dans les miens... Je sentis son souffle sur mes lèvres. Sa main derrière ma nuque me serra et m’attira vers lui pour m’embrasser à pleine bouche... Quand nous entendîmes la porte de la salle s’ouvrir puis :
— Si, si, j’ai vu deux mecs descendre... ça va baiser je te dis...! lança une voix se voulant discrète, mais qui résonna assez pour qu’elle nous soit parfaitement audible. Nous figeâmes notre mouvement.
— Merde... merde... on va pas être tranquille...
Effectivement, deux mecs arrivaient vers nous...
— Waouh un p’tit nouveau... et il est pas mal en plus, fit l’un deux, puis s’adressant à mon compagnon :
— On se le fait à trois ?
— Non pas de plan à plusieurs, laissez-nous s’il vous plaît, répondit-il...
— Oh ça va... on va pas te le piquer... lancèrent-ils de concert... On va s’occuper entre nous, et ils se roulèrent une belle pelle juste devant nous.
— Bon... Viens... on remonte, m’ordonna mon séducteur, puis une fois au bout du couloir, il ajouta le plus silencieusement possible :
— On peut aller chez moi... j’habite à 10 minutes en haut de la rue d’Amsterdam... tu n’es pas pressé ?
— Oh putain... mon sac... percutai-je en associant les idées : "pressé" = "heure du train" = "bagage"
Sous l’emprise des événements, je ...