1. Un détective amateur


    Datte: 17/08/2018, Catégories: ffh, rousseurs, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, Auteur: Libero, Source: Revebebe

    ... un numéro privé. Le rendez-vous, c’est demain, jeudi. Tu viens avec moi ? On va prendre des photos. Je vais le choper sur le fait ; faire ça à Cloé, c’est un enfoiré !
    — Non mais, ça ne va pas ? Je ne ferai jamais ça ! Tu as fumé la moquette ou quoi ? Appelle un détective !
    
    —ooOoo—
    
    Je regarde le plafond de la chambre en faisant semblant d’écouter Cécile qui n’arrête pas de parler en élaborant la stratégie de notre filature. Je suis allongé sur le lit à côté d’elle. La villa est une sorte d’hôtel de luxe dans la grande banlieue de Paris ; elle a réservé une chambre sous un faux nom. Évidemment, elle m’a convaincu. Incroyable ; je me suis laissé embobiner dans cette galère, mais au fond de moi je suis super excité à l’idée de faire quelque chose qui sort de l’ordinaire, quelque chose d’interdit. À commencer par le gros mensonge à Camille, ma fiancée : « Ce soir je reste au bureau ; il faut absolument que je termine mon rapport, je dois le présenter demain matin, je suis angoissé… Tu me comprends, hein ? »
    
    Nous sommes arrivés en avance et attendons l’arrivée d’Antoine, le mari de Cloé, en observant la cour de l’hôtel que j’aperçois d’ici. Irène, la call-girl, elle, est déjà arrivée et s’est installée dans la chambre – enfin, plutôt une suite, car elle est composée de deux pièces et d’une grande terrasse – où nous pourrons les espionner et faire des photos.
    
    Une heure plus tard, la nuit est tombée et nous enjambons discrètement la séparation de la terrasse. ...
    ... Heureusement, il y a un petit paravent derrière lequel nous nous tassons pour nous cacher. Nous apercevons parfaitement l’intérieur de la chambre car la porte-fenêtre et les rideaux ne sont pas complètement fermés. Antoine et Irène sont installés dans les fauteuils et semblent discuter autour d’une bouteille de champagne, mais je n’entends rien. Cécile me chuchote à l’oreille :
    
    — Qu’est-ce qu’il attend pour la sauter ?
    — Pour ce prix-là, il peut prendre son temps : elle est belle et très classe.
    — C’est sûr que ce n’est pas une pute ramassée sur un trottoir !
    
    Tout à coup nous entendons frapper à la porte. Que se passe-t-il ? Cécile me pince l’épaule et me regarde, stupéfaite. Antoine se lève pour aller ouvrir et laisse entrer Cloé, sa femme ! Ça va barder…
    
    Mais non, elle étreint son mari avec un sourire et se dirige vers Irène qui s’est levée et l’embrasse sur la bouche, doucement et longuement…
    
    Nous observons la scène un moment, mais ils ne font que discuter. Je fais signe à Cécile que nous devons retourner dans la chambre, mais elle se penche vers moi et me murmure à l’oreille :
    
    — Ça va pas, non ? Ça devient super intéressant !
    
    Avec un petit signe, j’acquiesce. Heureusement, car moi aussi, très troublé, j’ai envie de rester. Tout à coup, Antoine se lève et sort sur la terrasse. Cécile se recroqueville et s’encastre contre moi ; nous nous cachons du mieux que nous le pouvons derrière le paravent. Il sort une cigarette qu’il allume en aspirant fortement la fumée ; ...
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