Ce qui se cache derrière un mot.
Datte: 05/05/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Iovan, Source: Hds
... évidence, une ode à la femme, qui hurle la détresse, et les frustrations, les espoirs, et la joie sauvage de ces adolescents, que le marché n'avait pas encore castrés.
Je sais les moindres inflexions, les plus légères nuances de ton, les plus imperceptibles tensions, caresses et gifles, de la voix de Van. C'est un hymne brut à l'amour, à la femme, à la vie.
Aussi, c'est avec fierté que je porte mon prénom.
J'ai beaucoup bossé pour me hisser là où je suis arrivée. Ça a peut-être été au détriment de pas mal de choses, que j'aurais pu mieux réussir, mais j'ai fait mon choix : ma carrière.
Si, à trente-deux ans, je suis chef de produit, dans la boîte pour laquelle, le corps social exige, que je me donne corps et âme, c'est que j'ai bossé dur, n'épargnant ni mes efforts ni mon temps.
Je suis dynamique et volontaire, et je n'aime ni les compromissions ni les flatteries.
Nous, les nanas, comme ils nous appellent, ce n'est pas seulement, le double ou le triple de ce qu'ils font, qu'il faut faire, pour être reconnues, encore faut il savoir le faire différemment. C'est ce à quoi, je suis arrivée, essayant de ne pas esquinter trop de monde autour de moi.
Ce qui fait que je ne suis pas toujours aimée de tous... ni de toutes. Je me suis même cultivé de gentilles petites inimitiés, et jalousies, avec lesquelles je dois composer, car je sais que dans ce milieu, en apparence policé, mais totalement pourri... derrière le sourire, le poignard.
Je gagne de l'argent, ...
... et j'essaie d'en profiter au mieux. Une jolie maison dans une banlieue chic. Un roadster BMW au garage. « Une bagnole de mec ! » disent d'aucuns ..., des week-ends sympas, des vacances où je veux...
Heureuse ? Est-ce une question bien raisonnable ? Je vis et j'aime ça !
J'ai eu, j'ai, des tas d'aventures avec des tas de mecs, et quelques filles. Au début, comme nous toutes, je cherchai les beaux, les biens foutus, les canons qui en jettent.
Depuis, j'ai rejoint la petite harde de biches, qui souvent remplacent leurs beaux cerfs par de rudes sangliers, comme le dit, si bien, le poète.
Je me souviens d'un mec de presque soixante ans, velu, ventru, que mes copines n'auraient même pas regardé, qui me faisait jouir comme une folle, dès qu'il commençait à me toucher.
Je suis une femme libre, et m'assume en tant que telle, je ne suis pas de ces féministes de circonstance, coincées, surtout dans leurs contradictions. J'aime faire l'amour, j'aime sentir le regard d'un homme sur moi, et ne veux y voir aucune sorte d'offense, au contraire : leur regard me fait me sentir deux fois plus vivante.
Pour l'instant, je ne construis pas. J'essaie de profiter, et c'est très bien ainsi.
Je rentrai chez moi, ce soir-là, à vingt heures trente, comme bien des soirs. Je sortis un truc, vite fait, du congélateur, une fois n'est pas coutume... et me mis sur l'ordi.
Voyons : Bukkake... ! Qu'est-ce qui se cache derrière ce mot ? Bien que je l'aie mal orthographié, j'obtins, quasi ...