1. C'est donc cela le naturisme (7)


    Datte: 03/05/2022, Catégories: Gay Auteur: Etrenu, Source: Xstory

    ... moment où il attrape le mien. Nous nous rapprochons. Nos lèvres se frôlent. Il murmure :
    
    — C’est fou ! Te lécher le cul... Te sucer...
    
    — Je voulais que tu connaisses cela. Et tant d’autres choses encore ! C’est tellement bon...
    
    — Pas ici. Dans ta chambre d’hôtel ! Toute la nuit. Je veux te faire l’amour. Je veux me laisser guider ! Baise-moi...
    
    — Tu sais l’essentiel de ce qu’il y a à savoir. Laisse parler tes sens ! Ne les retiens plus ! Je sens que tu vas me faire jouir comme jamais on ne m’a fait jouir ! Et je vais t’offrir tout ce que tu voudras bien recevoir !
    
    — Vantard !
    
    — Non. C’est fou... Il est en train de se passer un truc entre nous. Un truc unique...
    
    — Tu crois ?
    
    — Je n’ai jamais rien ressenti de pareil ! Et pourtant, côté copulation entre mecs... J’ai de l’expérience...
    
    — J’ai hâte ! Fais-moi tout ce que tu voudras !
    
    — Même...
    
    — Même ! Tout !
    
    — En une nuit, c’est trop court... Je sens que je vais devoir revenir par ici... « Approfondir » tes découvertes...
    
    — Alors, dépêchons-nous ! On débande et on y va !
    
    Sans pouvoir me maîtriser, j’éclate de rire.
    
    — On débande...
    
    C’est impossible, mec ! Regarde-nous ! Allez, on y va comme cela !
    
    Ses yeux scannent mon anatomie, conscient de l’énormité de son propos. Comme si deux jeunes mâles en rut, la vie pleine de promesses jouissives, pouvaient calmer leur vit en claquant dans les doigts.
    
    Il s’excuse. Il ramasse mon short et mon teeshirt. Il m’écarte. Il ouvre la porte ...
    ... cochère. Il sort.
    
    Il sort la queue à l’air et mes vêtements à la main. J’ai un moment de surprise. Mais je suis tellement excité que je n’ai qu’une envie : le suivre. Je me précipite derrière lui. Nu. Dans la ville.
    
    La ruelle est toujours aussi sombre. J’ai le sentiment que le brouhaha du port s’est apaisé. Mais il est toujours présent, en bruit de fond.
    
    Je remonte à son niveau. Il dépose un baiser sur mes lèvres et repart.
    
    Nous faisons la moitié du chemin quand résonnent des bruits de voix.
    
    C’est comme un signal qui lui fait prendre conscience de l’énormité de notre tenue. Il se place immédiatement entre le bout de la rue et moi puis me tends mon short en me disant :
    
    — Rhabille-toi !
    
    Tout en enfilant mon short, j’entends des bruits de pas lourds qui se rapprochent. A peine ai-je casé ma hampe dedans et l’ai-je reboutonné que je vois apparaître deux types dans son dos. Par réflexe, il entame une rotation vers eux. Il a juste oublié que son phallus est sorti de la braguette.
    
    J’ai juste le temps de l’attraper par le bras et de lui faire faire demi-tour dans l’autre sens. Les deux types nous doublent en marmonnant un truc incompréhensible. Ils sont bourrés. Tant mieux. Ils n’ont pas vu le sexe d’Octave. Ni ma braguette ouverte.
    
    L’incident fait dégonfler nos ardeurs qui se pelotonnent sagement sous nos vêtements. Nous finissons de nous rhabiller et reprenons notre marche. Nous nous arrêtons juste avant de déboucher sur le port. Pour nous embrasser.
    
    Nous ...
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