Camping pour deux
Datte: 16/08/2018,
Catégories:
hh,
vacances,
facial,
Oral
tutu,
inithh,
Gay
Auteur: BiMarié, Source: Revebebe
Assis l’un à côté de l’autre, sur une épaisse couverture de lainage déposée pas très loin du feu dont nous regardons les flammes vaciller, nous discutons tranquillement tous les deux. Nous avons fini de manger très tard et le sommeil ne nous a pas encore rattrapés. Le temps est bon ; il ne fait ni trop chaud ni trop froid. Les soirées à cette période de l’année sont à peine plus fraîches que les après-midis, tant et si bien que nous pouvons demeurer à l’extérieur de longues heures sans frissonner.
À travers le crépitement du feu de bois, on entend les cigales et les grenouilles briser le silence de la nuit, et l’on perçoit de temps en temps au loin, le bruit d’une des rares voitures qui roulent encore à une pareille heure.
Rien n’y personne ne pourrait venir entraver ces moments de détente suprême. Tout en caressant avec de plus en plus d’insistance ta cuisse et ton genou avec la paume de ma main, et tandis que ton regard semble se perdre dans l’intensité des braises, je ne peux m’empêcher d’admirer ton profil ainsi baigné d’une belle lumière orangée. Mes yeux parcourent chacun de tes traits avec une infinie précaution, depuis ton front jusqu’à ta nuque, comme pour imprégner ton image dans un recoin de mon cerveau. Je ne peux d’ailleurs m’empêcher de faire courir mon index délicatement de ton menton jusqu’à tes lèvres ; tu y déposes un léger baiser.
Bien que nous nous connaissions depuis un moment, il s’agit de la toute première fin de semaine que nous passons ...
... seuls au chalet tous les deux. Une fin de semaine qui, à première vue, pourrait sembler en tout point similaire à des milliers d’autres week-ends de plein air entre hommes, mais nous savons pertinemment tous les deux que ce séjour au chalet n’est pas motivé par le seul appel de la nature et l’envie de traquer des bêtes ou des poissons.
S’il a toujours été clair que nous aimons les femmes, que nous les adorons même, et que nous ne nous verrions d’ailleurs jamais finir nos vieux jours aux côtés d’un mâle, il n’en demeure pas moins que l’instant que nous vivons actuellement est le fruit de tellement de sentiments refoulés pendant si longtemps, qu’aucune représentante du sexe féminin ne pourrait ce soir nous priver des plaisirs que nous partagerons tous les deux. À partir de cet instant, tous les mots seront futiles ; nous nous laissons guider par nos pulsions.
Nous sommes conscients que nous nous rapprochons du passage à l’acte, que nous sommes proches de céder à la tentation. Ma main parcourt ta cuisse, du genou jusqu’à l’entrejambe, avec un désir non feint et je sais bien que dans ton pantalon comme dans le mien, nos pénis commencent à être drôlement à l’étroit.
Tu retournes ton visage vers moi, nous fermons tous les deux les yeux, et nos visages se rapprochent tranquillement jusqu’à ce que nos lèvres se touchent et que nous échangions un baiser d’abord timide mais ensuite plus affirmé, plus chaleureux.
La glace est rompue… Si jusque-là encore, nous ne nous étions ...