1. Mémoires d'une jeune suceuse (4)


    Datte: 30/04/2022, Catégories: Hétéro Auteur: JeuneSuceuse, Source: Xstory

    ... un proche cousin du même acabit, que j’ose enfin rentrer cette langue, et commencer ma lente et sonore dégustation de semence mâle.
    
    Lors, en le regardant droit dans les yeux, lubrique et provocante, c’est toujours en commençant par mâcher son sperme que s’amorce ma dégustation, en prenant mon temps pour bien le savourer, selon son enseignement magistral.
    
    Il est très important que je fasse cela ; autrement, comment pourrais-je en extraire le mieux possible toute la saveur ?... Et plus encore, comment, si je ne m’y employais avec tout le zèle que vous me savez, pourrais-je autrement sentir au fond de ma bouche cette petite âpreté, inouïe et caractéristique, qui seule sait faire si gentiment grincer mes vertes dents de sagesse entre elles ?...
    
    Une fois, j’ai osé un gargarisme musical, en pensant que ça lui plairait, mais j’ai pris une énorme gifle qui m’a fait m’étouffer plus bruyamment encore avec son jus, jusqu’à tousser du sperme par le nez, ce qui m’en a d’ailleurs valu une autre, de gifle, et de rester punie pour le reste de son congé...
    
    Leçon essentielle à mon apprentissage, car en effet, j’y devais comprendre et retenir ce jour-là que même à ce moment où sa libido devrait s’être apaisée, tout projet spontané de ma part envers ce qui sort de ses couilles, s’il est non-explicitement exigé par lui, et que, malgré cela, l’effronterie de mon âge me porte à le changer en initiative malheureuse, tout projet de ma part concernant son sperme, dis-je, est simplement ...
    ... importun au plaisir de mon maître, ce qui en fait une impertinence peu souhaitable au plan de ma condition.
    
    Ainsi, je fais uniquement et complètement ce qu’il attend de moi, lorsque, après une profonde et salutaire mastication, je ré-ouvre ma bouche, pour lui montrer comment ma petite langue agile aime jouer dans son éjaculât. Par la même occasion, de temps en temps, j’en déglutis une infime goulée, qui glisse ainsi dans ma gorge le plus lentement du monde, avant de recommencer mon ostentatoire petit jeu de langue, puis d’en ingurgiter à nouveau un demi-millilitre...
    
    — Quand on aime, on ne compte pas, dit l’adage. Pourtant, moi qui aime particulièrement cela, je vous prie de croire que je suis devenue un vrai verre doseur quand il s’agit d’économiser - formant le vœu de pouvoir le goûter un instant supplémentaire -, ce que je dois bien finir par me résoudre à avaler.
    
    Ma résignation, cependant, voit sa fin se produire dès l’instant de sa naissance, assassinée sans merci par l’enchantement qui explose en moi, moi qui m’apprête à recevoir enfin la faveur de pouvoir le boire.
    
    C’est pourquoi toute ma conscience se met à la disposition de ma gourmandise, lorsqu’il s’agit de repérer le moment où je suis rendue au tiers de son sperme ingurgité.
    
    A ce moment-là seulement, je ressors et j’aplatis ma langue du mieux possible dans un grand "AAAaaahhh" dont j’ai le secret, et, dans cette position où il voit tout, après qu’il ait réjoui mon ouïe d’un impérieux...
    
    — Avale, ...