À l'encre de ses yeux
Datte: 16/08/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
hbi,
couplus,
boitenuit,
toilettes,
hdomine,
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
hsodo,
Auteur: Slimen, Source: Revebebe
... étions entre nous. Benoît, lui, me racontait ses derniers déboires avec son petit ami, comment il s’était fait larguer comme une vieille chaussette. Je dois dire que j’écoutais d’une oreille distraite, car sur la piste cela devenait de plus en plus chaud, et je n’avais tout d’un coup plus la même assurance sur le caractère anodin de la danse à laquelle Vanessa et Raphaël se livraient. Il était collé contre elle, ses mains prenaient trop souvent à mon goût une place que je croyais réservée aux miennes et Vanessa ne semblait pas manifester la volonté de les chasser. Un coup d’oeil sur la bouteille me permit de constater que celle-ci était vide, je mis donc tout ce manège sur l’ébriété inhabituelle de mes amis et repris le cours de la discussion que j’avais avec Benoît. Mais, lorsque je les cherchai de nouveau sur la piste, ils avaient disparu.
Je me levai, me tordis le cou pour les trouver, mais en vain. Mû par une soudaine anxiété, je me dirigeai vers les toilettes. L’un des boxes était occupé, l’autre vide, mais aucune trace de mes compagnons. Aussi en profitai-je pour vider une vessie depuis longtemps trop pleine lorsqu’il me sembla reconnaître une voix qui m’était chère. M’assurant discrètement que ma porte était close, je tendis un peu plus l’oreille pour tenter de confirmer cette impression. Qui fut confirmée !!! C’était bien MA Vanessa qui semblait murmurer de concert avec Raphaël et je les entendais, car le mur séparant les box ne montait pas jusqu’au plafond.
En ...
... fait de murmures, il s’agissait plutôt de gémissements. Je me dressai sur la pointe des pieds pour tenter de comprendre ce qui se passait de l’autre côté de la paroi, mais c’était clair. Raphaël semblait l’embrasser et elle ne donnait aucun signe que ce fût désagréable.
Je ne savais que penser, je m’apprêtais à sortir lorsque je l’entendis dire :
— Non, attends, arrête !
Puis, une brève respiration plus tard :
— Non, s’il te plaît, mais ces "non" semblaient peu déterminés au regard des gémissements qui, eux, se faisaient plus fréquents et plus langoureux… Agacé et mû par une soudaine curiosité, je montai sur la cuvette afin de pouvoir peut-être voir de quoi il retournait, geste complètement irréfléchi au demeurant puisque j’avais toutes les chances de me faire voir. Mais, coup de chance (si je peux dire…) Vanessa était adossée contre le mur nous séparant, et Raphaël… à ses pieds !!
Enfin pas exactement, il était en fait à genoux, et semblait goûter à un nectar bien meilleur que tous les alcools du monde… Vanessa avait remonté une jambe sur la cuvette et, ses mains posées sur sa tête, avait complètement abandonné l’idée de lui faire arrêter ce qu’il avait commencé. De ce que je connaissais de Vanessa, elle était incapable de résister à ça, elle adorait par-dessus tout sentir ma langue sur son sexe et m’incitait à poursuivre pendant d’interminables et divines minutes ce délicieux manège.
Mais là, ce n’était pas moi !! J’aurais dû être fou furieux, d’ailleurs ...