Chroniques d'un amant (2)
Datte: 25/04/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Alescritorex, Source: Xstory
... Tout en gardant notre tenue, comme l’exigent ces lieux. Néanmoins, nos corps commencent à se relâcher, les rires les font vaciller. Nos mains se touchent, parfois ses mains remontent sur mes bras.
À la fin de nos verres, on essaye de se reprendre un peu. Farah me confie, en chuchotant pour étouffer le rire dans sa voix, que se mettre debout lui fait peur. Il faut dire que sa tenue exige une sacrée maîtrise de soi. À sa place, je préférerais devoir conduire plutôt que de devoir me balader en talons hauts et tissu dentelé !
On se lève en tandem, discrètement, Farah s’agrippe à mon bras pour garder le cap. Direction la chambre. Dans l’ascenseur, elle commence à délaisser mon bras pour venir m’enlacer les épaules, je n’ose pas lui rendre la pareille, on pourrait nous voir et ça ferait désordre.
— Tu peux me dégrafer ça s’il te plaît ? Me demande Farah en désignant la fermeture dans le bas de sa nuque.
— Euh... Mais tu veux pas attendre d’être dans la chambre ?
— Allez... Elle me gène.
J’accepte sans argumenter plus longtemps, et Farah traverse donc le couloir dans sa robe débraillée. Elle semble à l’aise, relâchée. Elle file devant moi sans m’attendre. Une fois arrivée, elle s’enferme dans la salle de bain.
Quelques minutes plus tard, je la vois ressortir en lingerie. Un superbe body, noir et dentelles, comme la ...
... robe qu’elle portait. Mais une seule des manches de la robe aurait suffi à confectionner celui-ci. Il s’échancre jusqu’à hauteur du nombril, puis deux bandeaux remontent pour recouvrir, du moins partiellement, ses seins.
L’alcool y est sans doute pour quelque chose ; Farah semble beaucoup plus à l’aise avec son corps que la veille. Ses hanches et ses fesses potelées ressortent, mais ça ne l’empêche pas de se pavaner devant moi, histoire d’être bien sûr que j’ai tout vu.
Elle me rejoint sur le lit, me fait face. Puis sans s’attarder bien longtemps sur ma bouche, descend embrasser mon torse à mesure que ses mains le dénudent. Quelques secondes, même pas, et mon sexe est dans sa bouche. Je perds ensuite un peu la notion du temps. Ce qui est sûr, c’est que c’est passé trop vite. J’ai malgré tout savouré le moindre geste technique de sa langue aguerrie sur mon gland. Ses cris enivrés, quand je l’ai pénétrée, m’ont déchiré les tympans et rempli mon estime, j’avoue. J’avoue aussi que j’ai dû retenir plusieurs coups de reins pour ne pas finir trop tôt.
Ce seront ses mains, finalement, qui auront raison de mon endurance. J’ai donc sali sa poitrine et mon ventre, puis on s’est allongé côte à côte sur le lit.
Fin de soirée silencieuse. On passe à la douche chacun notre tour, puis on s’endort ensemble, en même temps, enfin, je crois...