Une belle et un râteau
Datte: 24/04/2022,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
caresses,
mélo,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
Ouf ! La semaine est finie. La pire de ma vie. Les coudes sur le bureau, le visage dans les mains, j’ai grommelé « au revoir » à tout le personnel qui s’est senti obligé de passer me souhaiter « bon week-end »… Tu parles. Bon week-end, tout seul, à remâcher mon désespoir…
Je l’aimais cette fille, j’en étais fou amoureux. Un an qu’on sortait ensemble, bâtissant plein de projets : mariage, maison, gosses… Notre couple était bien établi, semblait solide et plein d’avenir. Moi patron de mon entreprise, elle cadre sup chez notre plus gros fournisseur. C’est quand elle est arrivée à ce poste que j’ai eu affaire à elle. J’ai été tout de suite séduit, raide dingue. On ne pouvait pas réunir plus de pulpeuse féminité en un seul corps. Souvent je la comparais à un huit. Oui, le chiffre « 8 ». Le rond du haut pour son buste, celui du bas pour son bassin, de face comme de dos, avec cette taille fine au milieu. Pareil de profil, sauf que le « 8 » était un peu décalé, avec un plat sur une face du haut et un autre sur la face opposée du bas. Ses seins idem : un huit couché, l’infini, infiniment beau. Je ne dis pas qu’elle était d’une perfection absolue, mais il fallait chercher, s’apercevoir que ses chevilles et ses poignets étaient un peu épais, ses mollets un peu trop saillants vers l’extérieur. Et encore, ces détails lui conféraient une sorte d’animalité, une impression de robustesse… Quelque chose comme certaines beautés slaves, campées pour porter des enfants. Oui, c’est ça. Le ...
... cerveau reptilien des hommes devait la percevoir comme LA femelle avec laquelle il fallait absolument s’accoupler. La génitrice parfaite. Et partout où elle passait, c’était la même collection de bouches béantes et de pupilles dilatées.
Je suis venu et revenu discuter mes commandes, débattre des prix, et surtout mater ses formes avec assiduité. Ça n’avait pas l’air de la déranger, elle avait l’habitude. Les compliments non plus ne la perturbaient pas, tout juste minaudait-elle un instant avant de revenir à nos moutons. Car en plus, c’était une excellente professionnelle, dure en affaires. Quand nous eûmes enfin signé nos contrats, je l’invitai à fêter cela. Elle accepta sans se faire prier. J’en fus autant étonné que ravi. Quinze jours plus tard, elle était dans mon lit, et nous avons vu le soleil se lever. En un an, je crois que je n’ai jamais autant déversé de sperme dans une femme de toute ma vie. Pourtant je dois l’avouer : autant elle ne se faisait pas prier pour faire l’amour, autant elle y était peu active et peu réactive. J’aurais voulu la faire crier, la rendre folle. J’ai tout essayé, je n’y suis jamais arrivé.
Eh oui cher Georges Brassens, comme tu avais raison, quoique Bérénice devait plus approcher les 100% que les 95 de ta chanson. D’autres femmes m’avaient heureusement prouvé qu’il n’y avait pas maladresse de ma part. Pour exemple, certaines sont folles quand on leur titille les tétons entre pouce et index. Bérénice trouvait cela « agréable », et me disait ...