... attendre...
Datte: 22/04/2022,
Catégories:
fh,
cérébral,
Masturbation
Oral
rencontre,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... brunâtre presque identique aux taches de rousseur qui lui picorent la peau partout ailleurs. Puis le droit, son jumeau, quoique légèrement différent. Non de volume, ils se valent, mais le mamelon droit est légèrement plus bas. Peut-être est-ce l’autre qui est plus haut. Qui sait ? Pas moi. Et je m’en fous royalement. L’un ou l’autre, l’un comme l’autre, ils me sont tout aussi charmants, attirants, captivants. Ensuite vient le cou. Fier, mais pas hautain. Doux et réceptif ; je le sais pour avoir, souvent durant ces trois jours, deux nuits, déposé mes lèvres dessus. Puis la bouche. Fermée et si sensuelle. Il faisait sombre, mais je la devinais joliment mise en valeur d’une pointe de rouge. Légère, mais présente. La juste dose qui fait ressortir tout le pulpe et la douceur de ce qui cache cette voix grave qui résonne en moi même lorsqu’elle se tait. Suis le nez, qu’elle porte légèrement épaté. Il est mignon ce nez, mais je lui préfère, dans l’ordre, les lèvres, suivies de peu des yeux. Perçants. Intrigants. Malicieux. Enfin, à ce sommet, je découvris que l’océan rouge dans lequel j’aimais me noyer, tant en odeur que de doigts qui se plaisent à nager dans cette frisure, avait mué en deux couettes. Deux tornades s’enroulant sur elles-mêmes.
Je ne savais plus où porter mon regard. J’étais perdu. Sans plus de repères, encore. C’était bien elle, celle que j’attendais, qui était devant moi, et pourtant je la découvris comme une autre. Même, mais autre. Alors je passai du haut aux ...
... pieds, du bas au piercing, des yeux qui me fixaient à ces deux monts qui la grandissait presque d’autant que mon cadeau l’élevait de près de dix centimètres, puis, ayant le tournis, tant de cœur que d’yeux, j’arrêtai enfin mon regard sur ce lieu dont j’étais épris : sa bouche. Elle me laissa le temps de l’admirer, sans bouger, puis, claquement de talon après claquement de talon, elle s’approcha, lentement, bruyamment.
— Merci, me dit-elle, mains sur mes genoux, dos à l’horizontale, jambes droites.
— C’est moi qui te remercie. Elles étaient belles, mais sur toi elles sont…
Encore une phrase en points de suspension, mais ce ne fut pas pour me déplaire, car, plus que respecter une ponctuation, elle m’offrit une bouche tout odorante de ce qu’elle venait de téter et d’écraser devant la porte de notre immeuble, et dont je n’étais plus jaloux, mais gourmand. Elle m’embrassa, plus profondément que tous les baisers qu’elle m’avait offerts. Ce n’était pas sexuel, mais tendre. Les langues ne se cherchaient pas, ne jouaient pas. Elles se caressaient, se parlaient, sans mots, mais de gestes, finissant enfin une phrase laissée en suspens.
— T’as prévu quoi ?
Lèvres collées aux siennes, j’ouvris les yeux, ne comprenant pas ce quoi. Yeux mi-clos, elle me regardait, de ces iris clairs qui percent tout mon être rendu si fragile, si transparent, pour elle seule.
— À manger. T’as prévu quoi, précisa-t-elle.
— Rien.
— Faut manger. Et pis, j’ai la dalle moi… des pâtes t’as ?
— Je ...