1. Rêve


    Datte: 20/04/2022, Catégories: fh, amour, fsoumise, hdomine, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, jouet, sm, attache, BDSM / Fétichisme piquepince, dominatio, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... ses préférés, la succion, la profondeur, le rythme, les coups de langue, les gémissements, je fais tout pour l’amener au plaisir. Son membre qui ne cesse de durcir montre que mes efforts payent.
    
    Dans un râle qui dure, qui se répète, entrecoupé de hochets et de rires nerveux, il jouit dans ma bouche et je peux enfin me laisser aller. Le plaisir est immense, envahissant, total, tellement attendu, profond, violent. Je continue à sucer, mais repu, il se retire en douceur.
    
    La machine continue à me stimuler. La jouissance monte et je ne peux y échapper. Le sperme dans la bouche, je ne peux pas crier comme j’en aurais envie. Je ne peux que gémir alors que je voudrais hurler. L’orgasme m’atteint, tout comme la sensation d’étouffer alors j’avale la semence. La gorge libérée, je peux enfin exprimer ma satisfaction sans limites. Quel bonheur de s’exprimer pleinement, de jouir vocalement. J’aime tant les sons. J’en ai besoin. Je suis auditive.
    
    Je suis repue. Il arrête la machine en souriant.
    
    — Maintenant, la punition. Après tout, tu as joui la bouche vide. C’était interdit.
    
    Nouvelle scène. C’est chouette les rêves qui enchaînent les lieux et les positions sans transition, sans courbature, sans douleur, sans temps mort, sans matériel introuvable ou mousqueton roulant sous un meuble.
    
    Je suis allongée, le haut du corps sur le lit, les hanches par-dessus le pied de lit en fer forgé. Mes bras au-dessus de ma tête sont liés à la tête de lit par des cordes. Mes cuisses ...
    ... sont suspendues au pied de lit, largement écartées.
    
    — Il faut punir ce sexe désobéissant, annonce-t-il.
    
    Je ne suis pas fan de SM. En réalité, je supporte très mal la douleur. J’aimerais pouvoir lui offrir davantage de possibilités de ce côté-là, car je sais qu’il adore, mais la vérité est que je n’apprécie pas. Pourtant, en rêve, tout est permis. Quel dommage qu’il ne soit pas avec moi, esprits liés, car il adorerait être là, avec moi, et non dans ses propres rêves de cette douce nuit.
    
    Il s’approche de moi, des pinces dans les mains. Il les place sur mes grandes lèvres et à l’aide d’une cordelette, les attache à mes cuisses, ouvrant ainsi mon sexe. Il attrape une cravache.
    
    — Compte, ordonne-t-il.
    
    Le premier coup tombe. En réalité, je n’en supporte pas même un seul. Là, je souffre, je gémis, mais je compte, « un », « deux », « trois ». Quel bonheur de partager cela avec lui, cette connivence, cette complémentarité, ce lien, cette union parfaite. Le dixième coup est compté. Il s’arrête.
    
    — Merci, Maître.
    — Encore, précise-t-il.
    
    Dix coups supplémentaires. Mon sexe est rouge, chaud, brûlant. Mon clitoris malmené réclame pitié. Je dégouline de plaisir.
    
    — Encore.
    
    Lequel de nous deux a dit cela ? Nous sommes une seule et même voix, la mienne. La cravache tombe. Je compte, je tremble. Je veux resserrer les cuisses, mais aucun mouvement ne m’est permis. Je suis sans défense, un jouet entre ses mains, une marionnette aux fils tendus. Je ne peux qu’accepter, ...