Rêve
Datte: 20/04/2022,
Catégories:
fh,
amour,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
fgode,
pénétratio,
double,
fdanus,
jouet,
sm,
attache,
BDSM / Fétichisme
piquepince,
dominatio,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
Quelle merveille que les rêves où tout se passe toujours selon un tempo parfait, sans anicroche, avec télépathie, où nous explorons une perversité que nous savons ne pas vouloir vivre en vrai, mais quel délice de les ressentir en pensées. Pas besoin de sécurité. Dans le libre fil du cheminement de notre esprit, tout est permis.
Pas d’enfant, pas de voisin, pas de froid, pas de fatigue, pas de douleur. Ni âge, ni environnement, ni responsabilité. Juste Maître et moi, chez nous, au rez-de-chaussée, dans le salon. Je suis nue. Il est habillé. Je ne porte que deux bracelets en métal autour des chevilles tenues éloignées par une barre d’écartement argentée. Je suis offerte à ses yeux, à son regard, à ses envies, à sa perversité. Je suis heureuse d’être à l’origine de son sourire.
Il prend une feuille et un stylo, débouche le capuchon qui s’échappe de ses mains pour atterrir quelques mètres plus loin.
— Zut ! Quel maladroit je fais. Tu veux bien aller me le chercher ?
Maladroit ? Qui y croit ? C’était volontaire, oui ! Je m’exécute dans une grimace souriante. Se déplacer n’est pas aisé. Je me dandine. Le petit coquin bleu s’est caché sous un meuble. Je me mets à quatre pattes, le cul offert à Maître, les jambes écartées par sa volonté. J’attrape enfin le bout de plastique. Je me relève et le ramène à son propriétaire, qui s’en saisit en souriant.
Il pose le capuchon sur la table et attrape le stylo, mais celui-ci s’envole, roule sur la nappe pour s’écraser sur les ...
... tomettes rouges de l’autre côté de la pièce. Maître me lance un regard interrogateur. Inutile de préciser ce qu’il veut. En soupirant, je fais le tour pour aller le lui chercher. Mes seins dandinent doucement. J’avance prudemment, chaque pas l’un après l’autre, cherchant mon équilibre déstabilisé par la barre entre mes chevilles. À nouveau, je descends au sol et en remonte, pour rendre ensuite son bien à Maître.
— Tu rapportes bien. J’ai soif. Va me chercher un verre d’eau.
Je pars vers la cuisine et reviens aussi vite que je peux malgré mes pas difficiles pour lui apporter l’objet de sa demande. Il boit une gorgée puis met le verre au-dessus du sol pour en renverser un peu sur les tomettes.
— Oups ! Il va falloir essuyer ça…
Je retourne à la cuisine chercher une serpillière. Une fois de retour dans le salon, je me remets au sol et essuie consciencieusement.
— Tu es très belle ainsi. Je vois tout de toi. Rien de caché. Aucun jardin secret. Quel plaisir de voir ton cul, tes seins et ton sexe dégoulinant. Tu as honte ?
— Non, je suis heureuse de vous plaire.
— Tu me plais, assure-t-il. C’est sec ?
— Oui, dis-je au bout d’un moment.
— Alors, montons.
Comment suis-je arrivée à l’étage ? Aucune idée. Ce n’est qu’un rêve. Nous sommes maintenant dans notre chambre. Plus de barre d’écartement. Plus de bracelet de cheville. Je suis sur un cheval vibrant, une sorte defucking machine de type Sybian, un gode dans le ventre et un plug dans l’anus. Mes jambes sont ...