1. Mona dans ma main (1)


    Datte: 19/04/2022, Catégories: Hétéro Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    — Histoire presque vraie *
    
    Je serrais entre mes doigts un des seins de Mona, enfin.
    
    Un de ses seins qu’elle dévoilait si volontiers partiellement, certes ainsi que la licence l’exige, échauffant ainsi les destinataires de ce spectacle : les nombreux hommes du centre où je travaillais et où elle effectuait son stage. Blancs et gros, ils pigeonnaient à l’échancrure de t-shirt ou de chemises subtilement et opportunément trop étriqués pour les contenir complètement. Ils soupiraient donc, se soulevaient tels de gros pigeons emprisonnés, pressés de sortir de là.
    
    Tous les garçons rêvaient de les libérer d’une manière ou d’une autre, plus ou moins brutalement, plus ou moins délicatement, de pouvoir les regarder de plus près, les caresser, les embrasser.
    
    Les jeunes accueillis dans le centre et probablement la plupart des professionnels mâles formaient de telles pensées à la vue de la poitrine de Mona même si les derniers, retenus par leurs responsabilités, devaient se contenter d’œillades clandestine. Les malheureux tentaient en effet de maintenir leur regard dans les yeux de la stagiaire ou, s’ils n’en pouvaient plus, le détournaient ailleurs en prenant un air pénétré qui ne devait rien à une quelconque réflexion, mais traduisait simplement l’intensité de l’effort nécessaire pour s’arracher à la contemplation des sublimes globes de chair blanche.
    
    Elle était arrivée chez moi, vêtue d’une petite robe noire assez courte, sobrement maquillée, comme à son habitude, et ...
    ... avait commencé d’emblée à dérouler un monologue dont l’objet, ainsi qu’à l’accoutumée, était une plainte contre sa mère chez qui elle vivait et son petit copain, les présentant plus ou moins comme deux empêcheurs de tourner en rond. Accordant peu d’importance à ma déco soignée, ma cheminée où flambaient quelques bûches et mes hauts plafonds pleins de moulures de feuilles d’acanthe, se fichant comme d’une guigne de ce décor qui faisait dire à ma copine que je vivais dans une garçonnière, elle discourait sans s’interrompre comme si elle était déjà venue ici, s’asseyant sans rien demander dans mon immense canapé après s’être débarrassée d’un geste gracieux et leste de ses escarpins sur mon tapis.
    
    — Tu veux une bière ?
    
    — Non, je bois pas d’alcool, moi. Une tisane si tu as...
    
    Bien sûr, j’en avais, comme tout homme fréquentant au moins une femme, mes placards recelaient toutes sortes d’infusions aux vertus diverses et aux saveurs plus ou moins insupportables. Elle opta étrangement pour une décoction « ventre plat », en dépit du fait que le sien ressemblait à celui de la fille sur la boîte, le ventre donc de quelqu’un qui n’en a jamais eu.
    
    A son arrivée sur mon service, je crus d’abord qu’il s’agissait d’une nouvelle « jeune majeure», une de ces petites bombes de 18 ans, aussi magnifiques que tourmentées, surprises par leur soudain pouvoir d’attraction, confondant l’empressement concupiscent des mâles avec l’affection désintéressée qui leur faisait défaut depuis toujours. A ...
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