Étreintes tempétueuses
Datte: 15/08/2018,
Catégories:
fh,
bizarre,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
confession,
Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe
... surface de laquelle de gros bouillons bleus et verts, soudainement sombres, presque marrons, entrecoupés de paquets d’algues noires éclatent et se répandent, dévorant à chaque fois un autre morceau de sable. Elle distingue à quelques centaines de mètres une silhouette rouge et noire qui joue justement avec ces paquets d’eau, les évitant habilement. Catherine saisit le corps de la lunette mais elle renonce aussitôt. Qu’elle soit patiente, dans une ou deux minutes, elle pourra détailler suffisamment cette personne un peu folle qui a osé affronter la tempête. Elle pose son front sur la vitre glacée. Elle est certaine de ne pas être vue de la plage et au loin, il a trop à faire avec le vent avant de s’intéresser aux curieux.
Cette silhouette qui sautille et s’avance résolument l’intrigue. Elle ne lui est pas étrangère. Elle se souvient des minutes d’attente intense alors qu’elle était au bord des rochers et qu’elle attendait Jean-Marie. Elle l’avait vu se détacher peu à peu de la plage comme s’il émergeait du sable. Ce qu’elle avait tout de suite remarqué, c’était son bras droit, légèrement déformé et éloigné de son corps. Et là ! La respiration de Catherine s’emballe aussitôt. L’étau qui emprisonnait tout doucement son propre corps desserre ses mâchoires invisibles. Ses seins deviennent denses, lourds, ils sont de nouveau irrigués par un suc enivrant. Ses tétines pointent tranquillement, elles ne sont plus inertes, elle en distingue le sommet sous le tissu de son t-shirt. ...
... Son ventre s’assouplit et la petite piqûre, signe du désir, réapparaît au creux de son pubis, tout en bas, puis tout en haut. Elle s’estompe l’espace de quelques secondes, ressurgit enfin. Le corps de Catherine n’est plus froid, il se réveille, il émerge de sa torpeur.
Catherine écarquille les yeux, elle ne doit pas se tromper, une erreur pourrait être fatale à sa résurgence sensuelle. Il n’y a plus de doute, la silhouette a soulevé sa capuche. C’est Jean-Marie qui longe la mer furieuse et s’approche d’elle. Jean-Marie !
Jean-Marie se sent soudainement léger. Le vent ne lui fouette plus le visage et ne courbe plus son corps. Il peut se redresser, même s’il se sent toujours poussé par un souffle puissant vers l’enrochement qui protège tant bien que mal des constructions sérieusement menacées. Pourtant un de ses souhaits n’est-il pas d’habiter une villa ou un cabanon de plage et commencer à ne plus faire qu’un, enfin presque, avec la nature, exactement comme lorsqu’il avait retrouvé Catherine pour leur dernier échange charnel ? Catherine, où peut-elle bien être à cet instant ? Loin, très loin ou plus proche qu’il ne le soupçonne. Son regard abandonne les flots, ils lui paraissent perdre de leur impétuosité et s’ils sont parvenus à le mouiller, ils ne le tremperont pas et ne l’emporteront pas.
Jean-Marie reporte toute son attention en direction des ouvertures qui donnent sur la plage. La plupart sont closes, ils se sont tous barricadés, affolés ou prudents devant la ...