1. Il ne faut jurer de rien.


    Datte: 17/04/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: PP06, Source: Hds

    ... retrouverais, cette fois il m’écoutera.
    
    Comment en sommes-nous arrivés là ?
    
    François m’avait pardonné, je pouvais espérer que le passé était oublié.
    
    Nous étions heureux. Pourtant, l’an dernier... Comment ai-je pu ?
    
    Cette foutue soirée !
    
    Ma collègue Patricia a voulu fêter son récent mariage et nous présenter l’heureux élu. A 17 heures, finit de bosser, nous avons rapproché nos bureaux pour faire une grande table, disposer verres et bouteilles pour célébrer, comme il se doit, les jeunes mariés.
    
    Ils étaient mignons tous les deux, lui un peu intimité, ne connaissant personne. Nous nous étions cotisés pour leur offrir un beau cadeau, plus quelques blagues de potaches, comme toujours dans ces circonstances.
    
    Tout le service était là, une bonne trentaine tout de même, plus deux fournisseurs qui se trouvaient là. Quand il y en a pour 30, il y en a pour 32.
    
    Je connaissais Xavier. Enfin comme on connaît un commercial qui passe remplir son carnet de commandes une fois par an. Il s’est approché de moi pour trinquer et tout naturellement nous avons engagé la discussion, le boulot, nos boites, nos familles. Habitant Reims, il vient tous les mois à Paris visiter ses clients. Il a une petite fille d’à peine un an, charmant il m’a montré sa photo, encore un papa gâteux. Je lui ai fait quelques confidences sur notre projet d’agrandir la famille.
    
    Je pensais rentrer rapidement pour que mon chéri ne se fasse pas de soucis. Mais, en entendant la musique, je ne sais plus ...
    ... qui s’est mis à danser. On a poussé les tables, on chantait, on criait, on se trémoussait. Un slow a suivi, quelle idée ! Au boulot tout le monde se fait la bise, mais garde ses distances. Le champagne aidant, les couples se sont formés.
    
    Galant homme, Xavier m’a invitée, avec les formes comme autrefois. J’étais bien dans ses bras, je me laissais guider. Les bulles me faisaient tourner la tête.
    
    Oh, juste une danse, et j’ai décidé de rentrer. Toujours est-il qu’après avoir virevolté ensemble, il m’a proposé de me raccompagner. Nous sommes passés devant son hôtel. Sans réfléchir, j’ai accepté un dernier verre.
    
    Il était sympa, je ne me suis pas méfiée, ni de lui, ni de moi. Sans savoir comment, je me suis retrouvée allongée sur son lit, ses lèvres sur les miennes, sa main caressant mes seins. Nous avons fait l’amour comme la suite logique de la soirée, j’ai aimé son regard quand j’ai pris une douche avant de partir.
    
    J’étais bien. Je ne savais pas pourquoi j’avais cédé à cet homme. Je n’avais même pas l’impression d’avoir trompé mon mari. Un coup d’un soir comme lorsque j’étais célibataire, rien de plus, pour le fun.
    
    Il est vrai que si j’avais voulu prendre un amant, il était parfait. Ses baisers, ses caresses, le plaisir que j’ai pris à le sucer, et quel orgasme quand il m’a pénétré. Mais voilà, je n’avais aucune envie de prendre un amant.
    
    Chez nous, mon mari n’était pas couché, il regardait la télé. Petite bise :
    
    - Tu as passé une bonne soirée ? C’était bien ...
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