Apprentie libertine - Histoires de Sexe

Apprentie libertine

... doucement les cheveux.

Quelle fin de nuit !

Alban a dormi avec moi. Dormi en vrai. En tout bien, tout honneur, selon la formule consacrée.

C’est agréable de petit-déjeuner à deux du dimanche matin. Alban bande sérieux, je le lui montre :

— Tu bandes tous les matins comme ça ?
— C’est un principe masculin.
— C’est joli un homme qui bande.

Le voilà qui fait le chippendale ! Il peut, il est imberbe de partout et s’est rasé les quatre poils du pubis par coquetterie, pour moi, m’a-t-il dit. Diane qui arrive ne l’arrête pas. Il vient tourner autour.

— Il est super mignon, ton copain.
— T’as envie de goûter…
— Un beau mâle de temps en temps n’est pas pour me déplaire.
— Tu verras, il a tout plein de qualités.
— Ce soir, je te l’embarque dans mon boudoir, tu sauras où nous trouver.

Alban en est tout benêt du marchandage entre nous. Il se gratte le derrière :

— Maintenant, je suis avec qui ?
— Avec moi, dis-je. Et avec la dame ce soir. Tu seras bien sage, hein ?
— Oui, m’dame !

Nous éclatons de rire.

— Caro, ça a super marché la présentation des parures. J’ai un sacré paquet de précommandes, pratiquement que des complètes.
— Nous n’avons pas bossé pour rien.

Ce dimanche soir s’annonçait cool sauf que, Fifka absente, il a fallu assurer un peu plus. Ce « un peu plus » consistait à recevoir la fessée donnée par le patron. J’ai accepté, enthousiaste de curiosité, un patron fesseur hors catégorie, fallait pas louper.

Ça a chauffé grave la ...

... salle. La Linéa, entre cunni et fessée a encore entraîné le public dans la débauche. Alban vient me prendre par la main :

— Tu as été sublime. Dis-moi, avec la fessée, tu as joui en vrai ?
— Oui, je t’expliquerai au calme.

Le lundi matin, Al s’en va de bonne heure à sa boîte prendre les ordres de la semaine. En allant au débrief, je croise Pile et Poil, les coiffeurs, qui, curieux :

— Y paraît que t’as un fiancé…
— Les nouvelles vont vite ! C’est juste un copain.
— Il doit être beau, tout mignon-mignon…
— Vous mijotez quoi ? Un fantasme ?
— Tchou Tchou le petit train… Toi en locomotive. Ton copain en wagon…
— Vous êtes incroyable !

Ces idiots m’ont mis une image dans la tête pour la journée. Vient s’ajouter celle d’une fille aux prises avec plusieurs garçons, j’en suis toute chaudasse. Le défi fantasme à faire vient de germer.

Au débrief, le patron nous apprend que la PDG de la marque de bijoux était là incognito et a été fort satisfaite. Il nous annonce qu’il y aura régulièrement des soirées sponsorisées. À nous d’organiser que ça passe en divertissement ludique.

Un patron qui sait déléguer. En partant, je croise Corine sur le parking. Connaissant tous les tenants et aboutissants, elle gère le club telle une maître de cérémonies.

— Corine, tu me sauves la vie, renseigne-moi s’il te plaît. Le patron m’a dit qu’il y avait plusieurs cercles où on pouvait s’essayer à différentes pratiques. On les rencontre comment ?
— Je peux te prendre rendez-vous. Il y a ...