Le vieux de la chambre 124
Datte: 11/04/2022,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Strangemax, Source: Xstory
... reprendre de plus en plus de vigueur, ne faisant finalement qu’aggraver le problème de Sophie. Maintenant, elle parvenait à saisir certains mots qu’il marmonnait et qui ne laissaient guère de doute sur ses motivations : « Nichon... cochonne... cul ». Elle ne savait pas bien s’il fallait en rire ou en pleurer. En l’espèce, il devenait pour elle de plus en plus difficile de faire son travail correctement dans cette chambre. Plus l’élocution du vieux s’améliorait et plus il en profitait pour lui tenir des propos salaces. Plus ses gestes se faisaient vifs et moins elle parvenait à les éviter. Au bout du compte, chaque jour, elle appréhendait un peu plus d’arriver à cette chambre, devenue fatidique. De fait, elle y passait le moins de temps possible, se contentant du strict minimum.
En même temps, elle n’osait pas en parler autour d’elle, parce qu’elle s’imaginait qu’elle était sans doute la seule, petite débutante qu’elle était, à ne pas savoir gérer ce genre de situation. De toute façon, elle ne voyait pas comment en parler sans que ce soit gênant. Finalement, ce fut Suzanne qui, lors d’une inspection, s’aperçut des négligences de sa nièce dans ladite chambre, sans en connaître toutefois la cause. Elle décida aussitôt de la convoquer dans son bureau pour tirer ça au clair.
Ça avait beau être sa tante, Sophie n’était pas vraiment rassurée de se retrouver face à elle, dans ce contexte. Suzanne la reçut d’ailleurs assez sèchement pour lui demander des explications. Au ...
... début, Sophie se contenta de se tordre les doigts en regardant ses chaussures, mais, sous l’insistance de sa tante, elle finit par lui raconter toute l’histoire. En l’écoutant, il lui sembla que Suzy avait esquissé un petit rictus, sans qu’elle puisse vraiment en saisir la signification. En dehors de cela, elle demeura impassible pendant tout l’entretien. Son regard bleu d’acier, mélange troublant d’autorité froide et d’énergie, ne trahissait guère ses réflexions intérieures. Sa voix demeurait tout à fait neutre, professionnelle, sans aspérités où se réfugier : « Je vois. Ce sont des choses qui arrivent... il est trop tard pour s’en occuper ce soir, mais demain, avant d’aller faire cette chambre, tu passeras me chercher : nous réglerons, ça ! ». Sophie ne sut pas trop quoi en penser.
En un sens, elle était soulagée que lachef prenne les choses en main pour, enfin, résoudre son problème. D’un autre côté, n’aurait-elle pas du régler ça toute seule ? Elle craignait surtout que sa tante la prenne pour une incapable, ce qui l’aurait fortement vexée.
Le lendemain, ce fut donc accompagnée de sa tante que Sophie se présenta à la porte de la chambre 124. La pièce était baignée de la lumière crue et saccadée d’une paire de néons blancs. Suzanne lui emboîta le pas et verrouilla la porte derrière elles. Le pensionnaire de la 124 accueillit la jeune fille dans une éructation essoufflée : « Voilà ma petite cochonne... ». Elle répondit par un timide bonjour. Le vieux aperçut également la ...