Drôle de couple
Datte: 10/04/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
handicap,
bizarre,
Collègues / Travail
amour,
pénétratio,
mélo,
coupfoudr,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... Non ? Mais comment voulez-vous que j’aille l’essayer ? Tant que vous y serez, vous me passez une annonce pour vendre l’autre. Quel prix ? Appelez chez Honda et ajoutez cinq cents euros.
Je l’essaye. Je tournicote un peu en ville et puis je rattrape une autoroute et je roule droit devant. J’arrive à La Rochelle, béat d’admiration pour mon nouvel engin. Je suis frais et dispos et il est encore temps de déjeuner. Je marche un peu le long de la mer, Audrey est là, près de moi, fantôme imaginaire auquel je me surprends à parler. Et puis je rentre…
Qu’un seul être vous manque… Le corps d’Audrey me manque également très vite. Elle m’avait habitué à une telle intensité dans nos rapports sexuels que cette soudaine disette est difficile à supporter. Clairement et sans détour, j’ai un besoin impérieux de me vider les testicules. Je consulte donc mon carnet de bonnes adresses, mais toutes mes anciennes connaissances étaient… « occupées ». Alors je sors, un peu juste pour draguer. Et ça fonctionne plutôt bien. J’espère que ça n’était pas seulement dû à ma voiture, quoiqu’elle ait influé aussi sur ma tenue vestimentaire. Je suis désormais plus polo Lacoste, pantalon clair et docksides que costard défraîchi. Quoi qu’il en soit, j’en ai ramené quelques-unes jusque chez moi. Des brunes, des blondes et même une rousse. Des filles sympas, mais que je trouve toutes insipides, sans autre intérêt que de satisfaire mes besoins sexuels qui, avec le temps et les déceptions, se calment quelque ...
... peu. Et puis j’ai rencontré Maryse, petite blonde pétillante aux grands yeux candides, légèrement potelée, mais sans trop, juste de quoi bien remplir les mains d’un honnête homme. Elle était vendeuse dans je ne sais quel grand magasin de fringues du centre-ville et n’avait pas froid aux yeux, se laissant faire l’amour en toutes circonstances et en tous lieux. C’était agréable, sans chichis, sans problèmes. On se voit, on se revoit, plus souvent, puis elle vient emménager chez moi n’étant que locataire de son studio. Au bout de six mois environ, je l’épouse.
Hélas, il en va de certaines femmes comme de certains stagiaires. J’en avais eu un, stagiaire, qui était vraiment très performant : toujours à l’heure, pouvant dépasser son temps pour terminer un travail, capable d’initiatives, ne rechignant sur rien, comprenant les consignes et les appliquant à la lettre, s’adaptant à toutes les situations. Je le félicite et l’embauche en CDI. De ce jour, il changea du tout au tout. En quelques mois, il a pourri l’atmosphère de l’agence, distribuant des courriers syndicaux, exigeant des heures supplémentaires au moindre dépassement, contestant les décisions, me menaçant des Prud’hommes, incitant le personnel à plus de doléances, etc., etc. Il m’a fallu le pousser à la faute, après avoir constitué un solide dossier contre lui pour le mettre à la porte sans trop de dégâts pour l’agence. Eh bien, Maryse était de ce genre-là.
Une fois passée devant Monsieur le Maire, elle devint moins ...