1. Drôle de couple


    Datte: 10/04/2022, Catégories: fh, hplusag, couple, handicap, bizarre, Collègues / Travail amour, pénétratio, mélo, coupfoudr, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... ce qui en rend le prix abordable. Elle me quitte vers midi, me claquant à nouveau un baiser sur la joue, en m’assurant d’avoir passé le meilleur moment de ces cinq dernières années. Je veux bien la croire.
    
    Le chèque n’était pas en bois, mais le Leica n’était pas réparable. Pièce de musée. En revanche, la selle fait merveille et je suis invité à assister à son utilisation par une Audrey qui, pour l’occasion, avait revêtu exactement le costume que j’avais décrit.
    
    — Ça vous plaît ?
    — C’est absolument parfait ! Comme un rêve qui devient réalité.
    
    Pour l’occasion, je sors mon Nikon etshoote quelques très beaux clichés, l’un notamment sur fond de petit bois sombre, au téléobjectif, la jument en pleine action. J’en fais faire un tirage poster qui plaît énormément à Edgar. Il me confie combien son épouse était transformée et semblait avoir retrouvé sa gaieté et sa joie de vivre. Je lui tends une perche :
    
    — Êtes-vous bien assuré, car toute cette propriété mérite un contrat de haute qualité et j’aurais été fier de vous compter dans ma clientèle ?
    — Rassurez-vous, mon Cher, j’ai la meilleure des assurances. Et au risque de vous déplaire, je n’en changerais pour rien au monde. Mon assureur est un ami de longue date qui s’est montré plus que parfait lors de mes ennuis de santé. Mais tenez, me dit-il en me tendant une enveloppe, si ça peut vous faire plaisir, vous pouvez assurer ce petit appartement que j’ai loué en ville. Car il serait temps de passer à la vitesse ...
    ... supérieure.
    
    Euh… Peut-être, mais… Laissons le temps au temps, comme disait un ancien président.
    
    Pourtant, entre concert de musique sacrée, salon gastronomique qui lui donne l’occasion de remplir quasiment le coffre immense de la Mercedes, concert de musique celtique, cinéma et autres, nous sortions assez fréquemment ensemble. Une certaine complicité s’est instaurée entre nous, elle n’hésite plus à me toucher, me prendre la main ou le bras, à me faire des bises assez fréquentes, je n’hésite plus à la piloter dans une foule en la guidant d’une main dans le dos ou à la taille. Tous ces gestes, qui restent anodins, m’émoustillent cependant. Mais cette quasi-obligation imposée par Edgar m’avait un peu bloqué la libido. Aux côtés d’une femme pour laquelle un homme ne pouvait que bander, je reste de marbre.
    
    C’est elle qui fait le premier pas. Ce jour-là, j’avais voulu lui montrer la petite ville de mon enfance, et nous étions seuls sur un belvédère surplombant l’agglomération et la vallée. Pour une fois, je suis venu la prendre avec ma petite voiture et nous ne sommes pas marqués à la couture du pantalon par le fidèle chauffeur. Après avoir contemplé le panorama, elle se retourne vers moi, me prend la main et déclare :
    
    — Je vais faire quelque chose de très mal, mais j’en ai trop envie…
    
    Sa bouche se colle à la mienne, nous sommes hésitants comme deux ados lors de leur premier baiser. Puis une vague farouche nous envahit et notre étreinte est violente et interminable. À bout de ...
«12...161718...39»