BlackBerry vs iPhone : Qui est-elle?
Datte: 06/04/2022,
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Auteur: Onyx31, Source: Revebebe
... Je tombe sur sa messagerie où je lui explique que faire des effets restés chez moi. Je raccroche mais aussitôt la rappelle. C’est avec émoi que je lui avoue qu’elle est une femme formidable, la remercie chaleureusement et lui souhaite d’être pleinement heureuse.
Ensuite, au tour de Philippe, mon associé, à qui j’explique la situation. Je prends une année sabbatique. Je veux nommer Pauline directrice opérationnelle avec l’intégralité de mon salaire et ne garderai que le titre de D.G. ainsi que mes dividendes qui, soit dit en passant, en tant qu’associé majoritaire, représentent quand même plusieurs centaines de milliers d’euros l’an.
En moins d’une heure, je venais de liquider l’intégralité de mon passé. L’avenir est devant moi. Il m’appelle à bras ouverts.
Je démarre, attrape l’autoroute, direction Londres.
Pourquoi Londres ?
Vous devez savoir, à ce stade de l’histoire, que, pour de simples questions fiscales, ma holding est basée à la City, même si l’essentiel de nos affaires se traite à en France. Ceci explique l’immatriculation anglaise de ma voiture ce qui m’évite nombre de soucis avec la maréchaussée. J’appelle mon collaborateur sur place pour le prévenir de mon arrivée afin qu’il prenne ses dispositions comme à l’accoutumée.
Car j’ai un plan, plus qu’incertain, certes, mais peu importe, j’ai une foi inébranlable en l’avenir.
L’autoroute se dégage peu à peu, je branche mon avertisseur de radar, allume mes feux de croisement, et mets pied au plancher. ...
... Je suis littéralement collé au siège par l’accélération, fulgurante, le vrombissement mélodieux du moteur dans les oreilles, telle une symphonie, les sonorités passant du grave à l’aiguë à l’approche du rupteur. L’impression de puissance est phénoménale.
C’est juste jouissif.
Freinage brutal, je passe rapidement de 230 à 110 km/h afin d’éviter le papy devant moi. Je lui lance une salve d’appels de phares, il se rabat, je repars, une ligne droite, personne à l’horizon, je libère brutalement la cavalerie. L’aiguille du tachymètre s’envole inexorablement, 150, 200, 250, et enfin le mythique 300 km/h.
J’adore.
Je suis le roi du monde.
Passer cette limite symbolique est euphorisant, la toute-puissance qu’elle procure, l’insouciance, le plaisir de braver les interdits. Je lâche l’accélérateur et me cale sur un petit 180. C’est que je sais être raisonnable !
Quelques heures et ravitaillements d’essence plus tard, j’arrive à Calais où j’embarque dans l’Eurostar qui me déposera au cœur de la capitale du vénérable Empire britannique.
Londres, enfin. La partie peut commencer.
Nous sommes au milieu de la nuit. Je me dirige donc vers ce palace londonien où une chambre m’est déjà réservée. Je m’affale sur le lit et sombre dans un sommeil réparateur.
6 h. Je suis réveillé.
Durant le trajet, j’ai jeté les bases du plan qui me permettra de découvrir l’identité de l’inconnue du train. Je trépigne d’impatience jusqu’à 8 h. N’y pouvant plus, je fonce au siège de ma ...