BlackBerry vs iPhone : Qui est-elle?
Datte: 06/04/2022,
Catégories:
fh,
cadeau,
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voyage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
nopéné,
aventure,
rencontre,
Auteur: Onyx31, Source: Revebebe
... regard de défi « attrape-moi si tu le peux ». Je saute alors sur sa monture et je me retrouve juste derrière elle. Ma tête, balayée par ses cheveux, se colle à sa nuque. Je la mordille. La belle fait accélérer sa monture, mes mains empoignent ses seins. Puis mes doigts glissent le long de ses bras, se saisissent des rênes et stoppent brutalement la jument qui freine des quatre fers. Je me retrouve plaqué contre elle, nous tombons et roulons par terre. Je me retrouve sur elle, ma bouche à quelques centimètres de la sienne, je…
Brr, brr, brr…
Putain de téléphone ! Je le laisse vibrer dans la poche de ma veste.
Mon rêve s’est évanoui.
Je plonge entièrement sous l’eau, attends le dernier moment, lorsque mes poumons privés d’oxygène sont sur le point d’imploser, puis ressors prestement. Je reprends mon souffle.
Fait chier… je n’ai rien trouvé qui puisse me renseigner sur son identité.
Je m’adosse au rebord de la baignoire et me laisse envahir par l’odeur de cannelle flottant dans la pièce. Je frissonne. L’eau est presque froide, j’ai dû m’assoupir. Je sors, me sèche avec le drap de bain qu’elle a utilisé et me dirige nu vers le lit où je me glisse à sa place, la tête dans l’oreiller, à la recherche de la moindre odeur. Jouissance extrême, je décèle encore les fragrances de Poison de Dior. Tel un amant fourbu, je m’endors, un sourire béat sur les lèvres.
Je me réveille en sursaut et regarde mon bracelet-montre. 16 h. Je me lève paré de ma tenue d’Adam et ...
... retourne à la salle de bain. Mes affaires sont par terre, froissées. Je récupère mon BlackBerry et appelle mon avocat et ami.
Je lui demande de s’occuper de la vente de mon loft. Il tente de m’en dissuader argumentant qu’il est exceptionnel. Il est vrai que lorsque je l’ai acheté, ce n’était qu’un vieux commerce accolé à un entrepôt. 210 mètres carrés au cœur de Toulouse aménagés par deux talentueux architectes d’intérieurs new-yorkais. Il est réellement unique, mais je n’y n’ai aucun souvenir particulier. Il ne représente rien de plus que l’écrin de mes œuvres d’art. Or il se trouve que je vais avoir besoin de liquidités pour l’aventure de ma vie ce qui rend ma décision irrévocable. Je raccroche.
Je n’apprendrai plus rien sur l’inconnue du train ici et la tâche à accomplir reste immense. Je m’habille donc et m’en vais. En passant à la réception, je demande que le service d’étage s’occupe de ma suite. Je récupère ma Ferrari et retourne chez moi.
Je prends les bagages en cuir assortis à la sellerie de ma voiture, y entasse à la va-vite quelques costumes et effets personnels. Je récupère mon PC portable, fourre tous mes papiers importants dans une grande malle en bois et cuir fin 18e et dispose à côté mes « œuvres » essentielles et une feuille marquée : « à livrer au Grand Hôtel de l’Opéra ».
Avant de sortir, je me retourne une dernière fois. Je n’ai nul regret. Ce lieu ne m’inspire rien, ni émotion ni sentiment aucun.
Je m’installe dans ma voiture et appelle Pauline. ...