1. Le projet artistique (2)


    Datte: 06/04/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... *
    
    Nous avions vraiment eu chaud ce soir-là. Du coup, effectivement, nous nous étions bien calmés dans l’enceinte de l’établissement. Nous nous retrouvions en dehors pour continuer nos baises et autres jeux sexuels. A l’intérieur, nous faisions profil bas, surtout quand on croisait Mme T dans les couloirs ou qu’on l’avait en cours d’allemand.
    
    Inutile de dire que durant les ateliers suivants, nous avions été exemplaires ! Participant même avec un peu trop de zèle. Sylvie qui était un peu jalouse, en compétition, avec Amandine, nous en fit la remarque :
    
    — Vous voulez être les chouchous de la prof ou quoi ? C’est quoi votre jeu-là ?
    
    — Oh ta gueule, lui répondit Amandine !
    
    Sylvie lui jeta un regard noir et lui dit :
    
    — Oh et puis je m’en fous. Faites ce que vous voulez.
    
    Elle s’en alla.
    
    — Elle risque de nous emmerder celle-là!
    
    — Bah elle a dit qu’elle s’en foutait. On est tranquille.
    
    — Tu connais pas encore bien les filles toi !
    
    Je remarquai les jours suivants que Sylvie nous observait toujours du coin de l’œil quand Amandine et moi étions ensemble. Elle cherchait clairement à savoir ce qu’il se passait. Surtout, elle intensifiait son inspection dès que Mme T était dans les parages. Amandine n’avait pas tort en fait. Elle n’allait pas lâcher l’affaire comme ça. Je me rappelle qu’une fois, nous étions allés dans le parc public qui bordait le lycée. Il n’était pas très fréquenté, car un peu à l’écart du centre-ville. Et du côté qui longeait notre ...
    ... établissement, il n’y avait pas d’aire de jeux pour enfants, elle était à l’autre bout du parc. Nous pensions profiter de quelques rayons de soleil sur un banc après la fin des cours. Le soleil nous réchauffant les corps, nos esprits s’échauffèrent également. Nous nous embrassâmes bien goulûment, nos mains partirent en pilotage automatique vers des territoires bien connus.
    
    Le parc était peu fréquenté, mais si on voulait aller plus loin, il nous fallait trouver un endroit plus discret. Plus petit, lors de parties de cache-cache avec ma sœur, j’avais trouvé une sorte de tunnel entre des buissons situés le long d’un mur d’enceinte. Cela débouchait sur un petit espace d’à peine plus d’un mètre carré, mais il était bien caché de l’allée qui passait à une dizaine de mètres. Si quelqu’un se rapprochait juste devant les buissons, il pourrait nous voir, mais ça nous laissait le temps de réagir.
    
    Nous allâmes donc dans cet endroit discret situé à une cinquantaine de pas de notre banc. Amandine hésita un peu, en jupe et ballerines, elle n’était pas équipée pour un parcours du combattant. Je la rassurai en lui disant qu’il fallait se mettre accroupi pour entrer dans les buissons, mais qu’après, il suffisait de se pencher pour arriver à l’espace dégagé.
    
    On y entra tous les deux, debout, elle adossée au mur, nous reprîmes nos embrassades bien baveuses. Je passai ma main sous sa jupe. Elle commença à gémir tout bas sous l’effet de mes caresses. Elle cherchait à rester discrète, nous ...
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