Le projet artistique (2)
Datte: 06/04/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Yojik, Source: Xstory
— Dites donc jeune homme et jeune fille, où vous croyez-vous ? nous demanda Mme T une fois tous les autres sortis.
— Mais Madame, je ne vois pas de quoi vous parlez, répondis-je.
— C’est vrai, on n’a rien fait de mal, Madame, renchérit Amandine.
Mme T eut un petit sourire en coin suite à cette dernière phrase. Mais il s’effaça vite de son visage et elle reprit un air grave.
— C’est sûr, vous n’avez pas fait de mal, mais plutôt du bien. Si je pouvais avoir un doute sur votre occupation pendant la projection ; votre braguette ouverte jeune homme et vos cuisses humides jeune fille ne laissent pas de doute sur votre activité !
Je baissai les yeux et effectivement dans la précipitation je n’avais pas eu le temps de la remonter. Amandine avait en même temps que moi baissé la tête pour voir l’état de ses cuisses. Et c’était vrai qu’elles étaient bien luisantes de mouille.
Nous n’en menions pas large, nous étions un peu tétanisés en attendant la suite.
— Ne restez pas comme ça, je vous en prie !
Cela nous réveilla d’un coup. Je refermai vite ma braguette et Amandine essuya ses cuisses avec un mouchoir qu’elle prit dans son sac.
— Bien, vous êtes un peu plus présentables... Qu’allons-nous faire de vous maintenant ?
— Ne dites rien, s’il vous plaît Madame. On le refera plus, la suppliai-je.
— Oui, Madame, on vous jure que ça n’arrivera plus. S’il vous plaît, ne dites rien à la direction ou à nos parents, minauda Amandine.
Elle enchaîna ainsi ...
... plusieurs supplications avec une voix mielleuse et en faisant des yeux de biche. Comme avec ma mère, la première fois au studio, cela sembla fonctionner sur Mme T. Elle avait un don pour ça ma copine. Le visage de Mme T se décrispa un peu puis elle eut un long soupir (celui que faisaient vos parents quand ils avaient décidé de vous punir ou de s’énerver, mais que finalement ça n’en valait pas le coup).
Elle finit même par sourire. Là, ça me frappa, elle s’était habillée moins strictement que d’habitude et semblait même un peu maquillée. Et Amandine m’en fit la remarque après, en arrivant à l’atelier, elle lui avait semblée plus joyeuse, plus enjouée que d’habitude.
— Ce n’est pas anodin ce que vous avez fait les enfants. Je sais bien que vous êtes majeurs, mais faire ça en classe, franchement. Je devrais prévenir la direction et vos parents...
Elle laissa sa phrase en suspens, je ne respirai plus, Amandine non plus. On se prit la main instinctivement et on la serra très fort. Mme T nous regarda :
— Vous êtes mignons. Et puisque cette semaine, mon foyer est de nouveau réuni, ce doit être une semaine de joie, pas de réprimandes excessives. Vous me promettez de ne plus recommencer ?
— Oui Madame, on vous promet, lui promit-on tous les deux.
— Bon, rentrez chez vous, nous lança-t-elle en riant.
Nous ne nous fîmes pas prier et nous prîmes nos jambes à nos cous.
C’était le 5 octobre 1990, mais je ne fis pas le rapport tout de suite avec ce qu’elle avait dit.
* * ...