1. France rurale (5)


    Datte: 04/04/2022, Catégories: Gay Auteur: Calinchaud, Source: Xstory

    ... avant de reprendre le travail. Je comprenais maintenant pourquoi le domaine était si prospère, aucun d’entre eux ne lui aurait refusé d’allonger leur présence lorsque le besoin s’en faisait sentir. (C’était l’ATT, l’Aménagement du Temps de Travail bien avant son heure...)
    
    Puis, notre ventre plein, Michel m’a entraîné vers une petite bâtisse, non loin de nous et dont personne n’en connaissait l’utilité, abandonnée depuis belle lurette.
    
    — J’ai envie Marc... Trop envie...
    
    Si les amples pantalons des paysans cachaient leur appendice viril sous leurs plis, même lorsqu’ils étaient en forme... dans le cas de Michel, c’était impossible.
    
    Il m’a courbé sur une sorte d’établi de menuiserie, baissé mon pantalon, avec sa salive et un peu de graisse qu’il avait conservée du repas, il m’a préparé à le recevoir en moi. D’une bonne moitié d’abord, et ensuite, quand sa forêt a été bien en place, il a tout rentré, me baisant comme un malade, comme un fou en manque de sexe. Je m’accrochais à ce fameux établi, mais mon cul allait au-devant de ses coups de boutoir. J’ai lâché mes mains pour les poser sur ses fesses dures et velues, appuyant fort pour que la pénétration soit encore plus profonde. Il lui a fallu trois jouissances pour enfin se calmer un peu, sortant enfin de mon orifice dévasté, débordant de sa semence. Le linge qu’il avait avec lui m’a permis de me nettoyer un peu, à contrecœur je l’avoue, j’aurais tant aimé garder toute sa substantifique moelle en moi et sur ...
    ... moi.
    
    Journée finie, péniblement pour moi, mais Michel, intelligemment, avait justifié auprès des autres, une mauvaise chute de ma part, ce qui arrivait souvent.
    
    Une fois le travail achevé, au crépuscule, ce n’était pas une horloge qui en donnait le rythme, mais le soleil, nous sommes rentrés à la maison où je me suis rué un premier à la salle de bains. Pas uniquement pour évacuer de moi les merveilleuses senteurs d’homme dont j’étais imprégné, mais plutôt pour me délasser et me rendre présentable au repas.
    
    Thérèse s’était essayée à un plat inconnu dans nos campagnes... Des Frites... Des vraies frites de pommes de terre, en longueur (on dirait à la Belge aujourd’hui), cuisinées dans une bassine en cuivre remplie de graisse de bœuf et dont elle nous en avait fait une montagne, avec un rôti découpé en fines tranches à côté.
    
    Tous surpris par ce plat inconnu, nous avions saisi notre fourchette pour y goûter, vertement tancés, ça se mangeait avec les doigts. Que c’était bon... On riait tous de cette découverte, enfournant ces drôles de morceaux les uns après les autres, accompagnés de viande que nous avions eu le droit de couper au couteau. Un flan aux œufs, aromatisé de zestes de citron et d’orange, avec une pointe de rhum finissant ce repas pour le moins extraordinaire.
    
    — Les hommes... Au lit... Et toi, Marc... Dans le tien... Ta chambre est prête, tu as besoin de repos et tu dors seul.
    
    J’allais obtempérer quand elle m’a demandé de rester un instant auprès d’elle, me ...