La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1468)
Datte: 02/04/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds
... malheur je me penchais en avant. Et donc si je me relâchais à peine, si je courbais le cou, alors le crochet me rappelait immédiatement à l'ordre. Je devais donc me tenir très droit, m'appliquant cependant à garder les yeux baissés ainsi que l'exige ma condition d'esclave. Cela annonçait une soirée bien peu confortable pour moi, mais seule la pleine Satisfaction du Maître comptait...
J'attendais ainsi équipé, l’anus encombré de cette boule-crochet et non sans angoisse la venue de cette voisine que je n'avais du croiser qu'une ou deux fois depuis son installation. J'en gardais le souvenir flou d'une belle jeune femme d'une trentaine d'années, toujours vêtue avec une élégance sobre. Des tailleurs-jupes d'excellente facture, tombant à merveille sur un corps manifestement parfaitement proportionné… Je ne pouvais me défaire d'un fond d'angoisse à la pensée de la soirée qui approchait. Pour la première fois j'allais être confronté au regard d'une personne "non initiée", n'appartenant pas au Cercle des Supérieurs. D’après le peu d'informations accordées par Le Maître, cette Dame s'intéressait à la "situation" du Maître et de l'esclave, mais à quoi s'était-elle vraiment préparée ? Etait-elle vraiment ...
... consciente de la profondeur absolue de la condition d'esclave et de tout ce que cela impliquait ? Quel regard allait-elle porter sur moi ? Certes, j'étais pleinement conscient d'être à ma vraie place et j'en étais heureux. Rien ne pouvait m'être plus précieux que d'appartenir à Monsieur le Marquis d'Evans et de savoir que ma vie entière serait consacrée à Le Satisfaire en tous lieux et toutes circonstances.
Etant esclave, je n'avais pas à me soucier du regard que l'on pouvait porter sur moi. Qu'il s'agisse de désirs, de mépris, de moqueries... ou de tout autre sentiment, rien d'autre ne comptait pour moi que le Maître. Seul Son Regard et Sa Volonté devaient me guider. Un esclave peut tout subir, tout endurer, dès lors qu'il agit pour obéir au Maître dont il est la plus absolue propriété. Ni pudeur, ni dignité, ni intimité, ni tout autre objectif que La satisfaction du Maître, pleine et entière, quoi qu'il en coûte. Un esclave n'est rien, seulement l'instrument d'une Volonté supérieure qui le dresse, le formate, le façonne et l'utilise… Telles étaient mes pensées alors que Le Maître se détendait dans Son fauteuil préféré... Telles étaient mes pensées lorsque retentit la sonnette...
(A suivre …)