1. Le retour de Théo (2)


    Datte: 02/04/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Marismatique, Source: Xstory

    ... viens ici. Par contre, il faut bouger un peu, on va prendre le RER. Tu me suis ?
    
    — Jusqu’en enfer, aurais-je pu répondre, parce que c’est bien là que ma lubie adultère allait me mener.
    
    Il me tourna le dos et s’enfonça dans la foule. Il ne disparut pas, car il dépassait quasiment tous les autres. Je le suivis donc aisément dans les entrailles de Paris jusqu’à un quai. Celui-ci était blindé. Un écran indiqua qu’il y avait des retards sur toute la ligne, mais notre train était déjà en train d’arriver. Théo me prit par la main quand la porte s’ouvrit et me tira à l’intérieur.
    
    Nous fûmes rapidement pressés les uns contre les autres. J’essayais de conserver une légère distance avec le beau brun, mais je fus poussée contre lui, vers la porte opposée. Ma poitrine, plutôt volumineuse, était à quelques centimètres de son ventre. À ma droite se trouvaient les strapontins relevés et juste derrière, des personnes assises qui étaient en train de lire ou de dormir. À ma gauche, un homme d’une cinquantaine d’années me tournait le dos. Je jetai un œil derrière moi et vis la nuque d’une fille qui faisait à peu près ma taille.
    
    Lorsque je regardais à nouveau devant moi, je tombais nez à nez avec le cou de Théo. Il s’en dégageait une odeur délicieuse en comparaison avec la moisissure et la transpiration ambiante d’un wagon surpeuplé. Mon complice regardait droit devant lui et je le jalousais d’être à une hauteur suffisante pour respirer librement.
    
    Le train repartit et je fus un ...
    ... peu plus pressée contre son corps. Je sentis des papillons battre dans mon ventre. Théo m’ignora totalement et je ne sus pas quoi faire. Lui parler ? Il ne me regardait même pas. Timide et mal à l’aise, je baissais les yeux quand je fus surprise par un contact : une main se posa sur ma taille. Je retins mon souffle quand je sentis ma robe se relever doucement. Je me demandais ce qu’il avait en tête. En sentant ses doigts contre ma peau nue, un frisson m’électrisa. Alors, il se pencha vers moi et demanda doucement dans mon oreille.
    
    — Je peux ?
    
    Je ne savais pas où il voulait en venir exactement, mais je sentais déjà que mon tanga était trempé. Sans oser le regarder dans les yeux, j’acquiesçai d’un signe de tête. Alors sa main frôla mes lèvres à travers le tissu et j’eus le souffle coupé. J’aurais presque pu avoir un orgasme là, juste comme ça. Il caressa l’intérieur de mes cuisses, mais c’était mon clitoris qui le réclamait plus que tout. Je me dandinais légèrement sans m’en rendre compte pour inviter sa main à me parcourir plus profondément. Je vis du coin de l’œil que cela lui arracha un sourire. Il se pencha davantage contre moi pour être à la bonne hauteur, posant son front sur mon épaule dans un geste tout à fait naturel.
    
    Ses longs doigts s’insinuèrent par le côté de ma lingerie et un soubresaut du wagon me déséquilibra tant et si bien que je me retrouvais complètement contre lui. Il en avait profité pour enfoncer un doigt en moi et je me mordis l’intérieur de la ...