Le récital d'une vie - Histoires de Sexe

Le récital d'une vie

... fais la même chose, je gobe votre bouche… Maintenant ma main capture votre sein, mon pouce agace le téton qui se dresse.

Valentine suivait les indications, sa respiration s’accélérait.

— Votre main titille mon téton, plonge sur mon nombril, se perd dans mon pelage…
— Ou… i.
— Mes doigts quittent votre poitrine, visitent le nombril, s’égarent sur votre hanche, ils évitent votre jolie toison… vous possédez une toison ?
— Oui, juste ce qu’il faut, souffla-t-elle.
— J’aime, la rassura-t-il avec un sourire dans la voix.

Elle se caressait la hanche et la cuisse, évitant sa vallée sacrée.

— Votre main entoure mon légume d’amour, le presse et le caresse en un lent va-et-vient…

Les respirations s’accéléraient, les mains se crispaient.

— La mienne erre à l’intérieur de vos cuisses, se baigne dans ton Aisne, évite soigneusement tes lèvres gonflées et luisantes. Je les fais saliver de frustration et d’attente insatisfaite. Tu écartes les jambes en une invite provocante. Une odeur alléchante émane de ta fleur, je peux en dira autant de moi, car tes caresses font suinter ma sève impulsive.

Valentine gémissait, honteuse et émoustillée de cette situation peu orthodoxe.

— Mes doigts se perdent enfin dans ta toison et découvrent ta grotte inondée, glissent à l’intérieur, cherchent la petite stalagmite qui en garde l’entrée, ils en font le tour, l’assiègent, lui font subir mille supplices délicieux. Indiscrets, ils plongent entre les gorges sensibles, déplissent ...

... les draperies qui les ornent.

Valentine ondulait sur son lit, le plaisir triplement attisé par les caresses qu’elle s’octroyait, la voix suave qui la guidait et la culpabilité délicieuse qui en découlait. Jamais elle n’avait ressenti un tel plaisir, jamais son ventre n’avait coulé de cette manière.

— Un doigt plus curieux, plus indiscret, plus courageux que les autres vient caresser le bord de ton aven, fait le tour des berges, puis plonge dans ce lieu secret, ce lieu sacré, il y plonge au plus loin, fouille chaque recoin, visite chaque cloison.

Elle restait allongée Un cri retentit dans la pièce, poussé par elle ne savait quel animal. Elle avait resserré ses jambes, emprisonnant sa main au plus profond de son ventre, elle éprouvait des difficultés à reprendre sa respiration, roulée en position fœtale Valentine était secouée de spasmes violents et incontrôlables, elle pleurait et riait tout à la fois. Jamais une telle vague de plaisir ne l’avait submergée de la sorte.

— Putain de merde, j’en ai foutu partout !

Cette phrase graveleuse la fit redescendre sur terre, en douceur. Elle gloussa.

— Ça va, Machine ?
— Je ne me suis jamais sentie aussi bien, Truc.

Elle restait allongée, souriant aux anges, la main ressentait encore les pulsations qui agitaient sa bague d’amour.

— C’est ce que vous apprenez au conservatoire ?
— Oui, mais en option.

Elle s’étira comme une chatte, gémit d’aise.

— Merci, Truc, merci pour tout.

Les deux jours de repos de ...